mardi 23 décembre 2008
Démission du gouvernement Leterme 1er en Belgique et le système belge
Le Premier Ministre Yves Leterme a présenté au Roi la démission de son gouvernement ce 19 décembre 2008.
photo belga
Le gouvernement fédéral belge Leterme 1er : CD&V-CDH Open VLD-MR & PS est démissionnaire.
La composition de ce gouvernement fut des plus difficile.
L'entrée du parti socialiste belge francophone (PS) ne correspondait pas au résultat des élections législatives de juin 2007, le parti socialiste francophone étant un des perdants de ces élections.
Toutefois, en Belgique, le choix des Présidents des partis politiques s'impose toujours pour former des majorités.
Ce qui implique que les élections tendent à devenir de vastes sondages d'opinion qui permettent très souvent, en raison du mode de scrutin adopté en Belgique, de multiples combinaisons de partis politiques et devient une source d'instabilité politique puisqu'on ("On" c'est-à-dire les présidents des partis politiques peuvent faire les majorités hors du contrôle du peuple) peut faire entrer dans une majorité un parti qui devrait se trouver dans l'opposition et inversement. La Belgique peut donc être qualifiée de "particratie".
Suivant le processus habituel, le Roi a nommé un "explorateur" pour entrevoir la composition possible d'un nouveau gouvernement. Il s'agit d'un ancien Premier Ministre flamand ayant l'expérience des chutes de gouvernement : Wilfried Martens (CD&V).
Le système politique belge étant organisé pour le triomphe de la particratie à tous les étages, ce processus suit son cours.
Lien.
jeudi 4 décembre 2008
Marre du système des amis des amis à tous les étages ?
Ce qui fonctionne bien... En Wallonie, nous avons le système des "amis des amis à tous les étages". Une institution. Des emplois (et ils sont nombreux) pour les "amis", qu'il faut bien placer quelque part, et à faire payer par l'ensemble de la population.
Devenir ministre sans être élu. Distribution "entre amis", fils et filles de untel ou untel du parti untel, des (meilleures) places... et aussi sur les listes électorales : « Si le président Di Rupo pense que c'est la meilleure formule, je suis prêt à prendre la tête de liste, avec Jean-Claude à la troisième place et Willy à la dernière. C'est vrai que mon fils Frédéric (député régional) ne pourrait pas figurer sur la liste, mais il peut aller à l'Europe ! Cela fait dix ans que je suis ministre régional, tout le monde comprendra ma préférence pour ce niveau de pouvoir. »... Très certainement, pour quelques-uns, plus d'argent pour vivre mieux.
La Wallonie (dominée par le socialisme depuis des décennies) reçoit les milliards d'euros des fonds européens, période 2000-2013. Même si la prospérité a disparu avec le socialisme, elle a été remplacée par la prospérité de quelques-uns : les amis des amis.
La Wallonie reste la région la plus pauvre de Belgique avec des taux de chômage records. Mons : 21,9%, Charleroi : 27%, Liège : 27,7%, Namur : 17%. Chiffres de l'Institut Wallon de l'évaluation, de la prospective et de la statistique, janvier 2008. Selon la même source vous ne constatez aucune diminution de la moyenne du taux de chômage en Wallonie pour la période 1998-2007 : 17,3% en 1998 et 17,4% en 2007.
Après avoir payé pendant des décennies pour le système des "amis des amis", leurs amis, leurs villas dans le sud de la France, vous croyez vraiment pouvoir trouver le changement par le système des amis des amis à tous les étages, des baronnies locales, des clans ?.
Dans cette région sud de Belgique, présentée par certains comme le "dernier pays de l’Est" (sans toutefois avoir les avantages de la très forte croissance économique et des faibles taux de chômage que connaissent aujourd’hui les anciens pays de l’Est ayant choisi l’économie de marché), si vous regardez, en Wallonie, les offres d'emplois (travail précaire) et les salaires proposés (qui incitent à rester au chômage à vie) et si vous voulez trouver bien mieux, que pouvez-vous faire ?.
Pourquoi ne pas choisir le Grand-Duché de Luxembourg ?. Vous allez de suite vous "redonner le goût du travail".
La fiscalité pratiquée chez notre voisin vous donnera aussi le "goût d'entreprendre".
Bien sûr vous pouvez attendre ici les propositions des uns : "l'abolition des allocations lors des stages d'attente", "les allocations de chômage doivent être limitées à trente-six mois" et, pourquoi pas, "conserve une allocation en s'engageant dans des travaux d'intérêt public (santé, environnement,...)".
Ou, attendre des autres la valorisation de votre travail ?… Mais, jusqu’à ce jour, aucun parti politique, parti socialiste y compris, n'a manifesté son refus de participer à un gouvernement en Belgique qui n'aurait pas la volonté de modifier radicalement cette politique d'imposer des charges énormes sur le travail et sur ceux qui vivent de leur travail en Belgique.
Cela ne signifie pas prospérité pour vous.
Pendant ce temps, la rémunération de ceux qui mettront en place ces mesures sera de combien de dizaines de fois supérieure à la vôtre ?.
Vous voulez entreprendre ?.
Quémander auprès du système des amis des amis et, peut-être, obtenir un petit quelque chose, avec le bon piston pour ne pas trop attendre ?.
Et avoir l'administration fiscale au seuil de la porte...
Vous ignorez certainement qu’à quelques dizaines de kilomètres de chez vous, le taux d’impôt pour les sociétés, les artisans, est de 0% (rien à payer dans certaines régions de France. Il s'y ajoute à partir de janvier 2009 l'auto-entrepreneur, voir lien ci-dessous).
Un avantage de plus : en France, depuis 1973, les industriels et les commerçants disposent d'un régime de retraite de base aligné sur celui des salariés du privé et, depuis 2004, d'un régime complémentaire obligatoire.
Avez-vous tout compris du système des amis des amis à tous les étages ?.
Mon fils à l'Europe ?. Approfondir (PDF).
Ailleurs ?. 2008, une année record pour la création d'entreprises en France. Approfondir (PDF).
Lien - France (entreprendre).
Et pourquoi ne pas créer son propre emploi en Belgique ? (PDF).
lundi 13 octobre 2008
Camarades ! - Le système Wallon
Camarades !
Vous le savez, nous commençons nos discours comme cela. Car oui, vous le savez depuis des générations, nous sommes unis. Et nous voulons que ça continue.
Nous n’allons pas vous dire à vous : fils et filles d’ouvriers et souvent ouvriers vous-mêmes. A vous qui êtes au bas de l’échelle sociale que, comme en géométrie, c’est la base qui porte le sommet. Non, vous ne le savez que trop bien, vous ne le voyez que trop.
Nous n’allons pas vous dire que si ce que nous obtenons en 1 mois il vous faut 1 an pour l’obtenir, ce n’est pas grâce à vous que nous le devons.
A vous qui pensez qu’il faut « laisser faire ceux qui ont fait des études ». A vous qui dites que le Parti a toujours raison.
Nous n’allons pas vous le dire, car nous aimons vous voir venir avec ferveur écouter, pleins d’admiration, nos discours.
Nous n’allons pas vous dire que dans ce monde dominé par le profit, si nous n’obtenions que le salaire moyen des Belges, votre salaire, nous ne serions pas intéressés à faire de la politique. Vous ne le savez que trop bien. Nous n’allons pas vous dire cela à vous qui voyez venir les fins de mois avec anxiété loin des préoccupations de ceux qui aussi parmi nous, ont des villas dans le sud de la France ou spéculent sur l’augmentation rapide du prix des hectares de terre qu’ils viennent d’acheter chez nos camarades des pays d’Europe de l’Est convertis à l’économie libérale mondialisée.
Après toutes ces décennies de combat, nous n’allons pas vous dire qu’il suffit d’une signature, souvent la nôtre, pour vous apporter le salaire minimum à 1500 euros comme chez nos voisins d’un paradis fiscal.
De quoi aurions-nous l’air ensuite à encore chanter l’Internationale et parler de Marxisme, de lutte des classes ?.
Non, vous ne le comprenez que trop, nous vous préparons à la Victoire, au grand soir, et, nous aussi, nous avons des enfants qui attendent de prendre notre succession au Parti.
On ne peut pas ruiner les espoirs de toute une génération !.
Avec nous Camarades, vous savez ce qu’il vous reste à faire.
Fin du discours en chantant en choeur l’Internationale poing levé au Ciel.
Camarades ou le discours incompris - P. Gillon, 13/10/2008
lundi 6 octobre 2008
Crise du Capitalisme ?
Crise du capitalisme ?
L'économie planifiée des pays socialistes ayant échoué, nous vivons aujourd'hui dans une économie libérale mondialisée où le système capitaliste domine.
Un pays, la Chine, dont le régime politique reste communiste a choisi d'adopter l'économie libérale pour assurer son spectaculaire développement.
La création de richesses et la libre entreprise sont les moteurs du développement économique mondial des dernières décennies où les institutions financières occupent une place centrale.
Les banques se sont spécialisées : banques de dépôt et d'investissement. Et, par des processus de fusions et acquisitions, ont atteint des tailles et des capacités financières de plus en plus grandes pour pouvoir trouver et garder une place sur les marchés mondiaux des capitaux.
Les produits financiers sont eux devenus de plus en plus complexes et opaques, ce qui a fait dire à certains que l'économie virtuelle prenait le pas sur l'économie réelle, bien qu'au final on manipule de l'argent.
Dans ce monde global, si un acteur bancaire important fait défaut, les autres seront plus ou moins touchés et risquent aussi de se trouver en difficulté par le mécanisme des prêts entre banques.
Un problème dont l'origine se trouve aux États-Unis peut avoir des répercussions mondiales. Ce qui est le cas actuellement.
L'État peut intervenir localement pour éviter une propagation en chaîne de la crise et assurer une relative sécurité aux épargnants des différents pays concernés.
Certains disent que cette intervention de l'État favorise le grand capital puisqu'on privatise les profits lorsque tout va bien (les banques étant des entreprises privées) et qu'on fait supporter à la collectivité le poids des pertes par l'intervention de l'État.
Si l'État n'intervenait pas pour éviter des faillites bancaires, il devrait supporter les pertes d'emploi (chômage) et une indemnisation partielle des épargnants. Ce qui pourrait coûter encore plus à la collectivité et à l'économie nationale. Rien ne prouve que dans une économie mondialisée, un État dont toutes les banques seraient nationalisées pourrait échapper aux conséquences d'une crise importante ayant son origine à l'étranger. Il faut aussi remarquer que les actionnaires, s'ils peuvent prétendre aux profits des jours fastes supportent aussi la perte de leur capital en cas de faillite ou d'effondrement des cours boursiers.
Il reste possible de demander à l'État l'augmentation du salaire minimum, des pensions de retraite, du pouvoir d'achat, une fiscalité sur le travail plus faible. La Belgique n'étant pas la mieux placée, il devrait être possible de mieux faire.
mardi 19 août 2008
Ce qu'il faut savoir pour (bien) vivre dans le sud de Belgique
Ce qu'il faut savoir pour bien vivre en Wallonie.
Vous ne connaissez pas ou pas très bien le sud de Belgique (Wallonie) et vous aimeriez savoir ce qu'il faut absolument connaître pour bien y vivre ?.
Voici quelques conseils.
La Wallonie représente l'ancienne région industrielle riche de Belgique (au XIXe siècle). Même si, aujourd'hui, elle en est la région pauvre, on y garde sa fierté (en répétant très souvent qu'il ne faut pas régionaliser la sécurité sociale. Comment les Wallons feraient-ils aujourd'hui pour payer seuls leur sécurité sociale ?).
Cette région reste dominée par le socialisme, le parti socialiste belge francophone (1).
Même si la prospérité a disparu avec le socialisme, elle a été remplacée par la prospérité de quelques-uns : les amis des amis.
Le système des amis des amis à tous les étages mis en place depuis des décennies en Wallonie n'est rien d'autre que ce que le socialisme a mis en place partout où il a dominé. Rien d'étonnant alors à ce qu'on le retrouve dans le sud de Belgique.
Si vous voulez bien vivre, difficile de vous recommandez de ne pas en tenir compte.
Une place (obtenue en militant pour le Parti) à la Ville, à la Province, à la Région wallonne de Belgique, derrière un bureau pour attendre l'âge de la pension reste plus agréable que faire régulièrement le tour des agences de travail intérimaire pour obtenir du travail précaire.
Donc vous serez tenté de dire toute votre admiration pour l'égalité sociale ainsi mise en place.
Votre motivation sera alors de combattre l'impérialisme assez vigoureusement pour qu'on vous place aussi quelque part avec vos amis du Parti.
Dites régulièrement : "J'ai bien voté", "J'aime bien l'action du Parti". Même s'ils s'en mettent plein les poches par les cumuls des mandats politiques et que ce sont des vrais grands bourgeois avec villas et voitures avec chauffeur.
Vous ne manquerez pas de vous afficher au premier rang des spectateurs aux discours du 1er mai. Ne cherchez-vous pas le meilleur travail possible entouré de vos amis ?.
Ne dites jamais : "Ma place à la Ville, à la Province, à la Région wallonne de Belgique, me permet les vacances d'été à Saint-Jean-Cap-Ferrat et les vacances d'hiver en Savoie" avant votre nomination et, plus prudemment encore, avant l'année de votre mise à la pension de retraite pour ne pas compromettre irrémédiablement votre carrière. Les autres le font en silence, imitez-les !.
Enfin, toujours et partout, placez dans la conversation : "Le Parti", "Nous".
Vous allez réussir et bien vivre en Wallonie, sud de Belgique.
Vous aussi vous allez "vous faire tout seul".
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1. Lien
Ecoutez le texte en .MP3
jeudi 31 juillet 2008
Wallonie française ?
Personne n'ignore plus les problèmes communautaires de la Belgique. (lien)
Entre Flamands du nord et Wallons du sud du pays, il existe une différence de langue, de mentalité et de richesse économique (le sud du pays, Wallonie étant la région pauvre de Belgique).
Alors que la riche Flandre du nord revendique plus d'autonomie et affiche des sentiments nationalistes, la Wallonie parle de son refus de voir scinder la sécurité sociale et de rapprochement avec la région (riche) de Bruxelles-capitale.
Parmis les politiques wallons, personne actuellement ne semble envisager sérieusement une Wallonie indépendante.
Comment pourraient-ils gérer cette indépendance dans une région aux taux de chômage records, soumise au parti socialiste belge francophone (PS) avec les clans, les baronnies locales, le clientélisme, le népotisme et le système des amis des amis à tous les étages érigés en institutions ?.
Certains, minoritaires, militent pour une Wallonie française. Un rattachement à la France. Lien.
Si les problèmes communautaires en Belgique ne sont pas nouveaux, il est tout aussi vrai que le socialisme qui domine la Wallonie depuis des décennies ne lui a pas apporté la prospérité.
La France voudrait-elle des pauvres de Belgique ?.
Lire plus (PDF).
Réagir.
mercredi 30 juillet 2008
Moderniser l'Economie - France
La loi de modernisation de l'économie vient d'être votée par le Parlement français.
De quoi s'agit-il ?
Le Ministre a insisté sur les principales innovations contenues dans la loi et rappelé l'impact attendu de la loi, à savoir + 0,3% de croissance et 50.000 emplois supplémentaires par an.
Christine LAGARDE, le 23 juillet 2008
Conférence de presse du 23 juillet 2008
- Extrait du Discours de Christine Lagarde - Présentation du texte définitif de la loi de modernisation de l'économie
« La France est en mouvement » : ce n’est pas moi qui le dis, c’est le FMI dans son rapport annuel. J’en veux pour preuve le chiffre record des créations d’entreprise en 2007, avec plus de 320 000 nouvelles entreprises. Cette tendance se confirme de mois en mois, fluctuant entre 27 000 et 29 000 créations d’entreprise (en juin : 27 800) – chiffre qui tournait autour de 18 000 au début des années 2000, en période de pleine croissance mondiale !
La France est donc bien le pays des entrepreneurs – c’est d’ailleurs nous qui avons inventé le mot au XVIIIe siècle… Un rapport établi par KPMG, publié hier, le démontre encore une fois : la France est le pays le plus compétitif en Europe pour l’installation des entreprises !
Le FMI nous recommande d’accélérer. Et, en effet, c’est le moment ou jamais d’accentuer les tendances existantes vers plus de concurrence et plus d’entreprise, ce à quoi la loi de modernisation de l’économie est, comme vous le savez, entièrement consacrée.
Cette loi s’inscrit au sein d’une politique claire et déterminée, avec trois objectifs : productivité, employabilité, attractivité.
Les gains de productivité, nous les obtiendrons à la fois par le développement de l’innovation – c’est tout le but de la réforme du crédit impôt-recherche, qui en triple le montant et dote la France de la fiscalité la plus attractive de l’OCDE pour l’investissement en R&D – et par une meilleure organisation du travail – ce à quoi concourent le dispositif des heures supplémentaires ainsi que la réforme du contrat de travail.
L’employabilité, elle passait d’abord par la fusion de l’ANPE et des Assédic, qui rendra plus simple et plus efficace le marché de l’emploi, et par la loi sur les droits et devoirs des demandeurs d’emploi, que j’ai présentée devant l’Assemblée nationale la semaine dernière. J’ai également lancé la réforme de la formation professionnelle : les consultations des partenaires sociaux sont en cours, avec comme objectif d’aboutir à une loi avant la fin de l’année.
Quant à l’attractivité, cela doit rester une de nos premières préoccupations, car c’est la clé du succès de notre pays dans une économie mondialisée. Nous aurons l’occasion de proposer, dans le cadre des réformes de notre fiscalité sur lesquelles je travaille, des mesures significatives pour faire de la France un pays toujours plus attractif pour l’activité économique et la localisation des emplois.
L’été dernier, la loi sur le travail, l’emploi et le pouvoir d’achat a permis de redistribuer du pouvoir d’achat aux nombreux Français qui veulent travailler plus : les heures supplémentaires sont aujourd’hui utilisées par 6 entreprises sur 10, selon les derniers chiffres pour le mois d’avril 2008. Leur volume a augmenté de 40 %. Elles bénéficient à près de 6 millions de Français.
Grâce à la possibilité d’affecter l’ISF à des PME, ce sont plus de 900 millions d’euros qui ont été collecté pour renforcer les PME françaises en fonds propres.
Demain, la loi de modernisation de l’économie permettra de libérer de nouvelles énergies et d’actionner les forces de la concurrence.
Nos perspectives de croissance, si elles ne sont pas mirobolantes, prouvent que nos réformes permettent à la France de bien résister : le FMI a ainsi relevé le mois dernier sa prévision pour la France en 2009 de + 0,2 %, alors qu’elle est restée inchangée pour la zone euro et l’Allemagne.
Le travail parlementaire a été à la mesure de l’importance de cette loi. Depuis des mois, les auditions succèdent aux réunions de travail, et je puis dire que toute la République a mis la main à la pâte pour élaborer ce texte. Nous l’avons discuté pendant plus d’un mois, sortant parfois de l’Assemblée ou du Sénat quand le soleil se levait… preuve que la France qui se lève tôt peut aussi se coucher tard !
Les deux assemblées ont considérablement amélioré notre texte, et ont démontré leur extraordinaire efficacité, à laquelle la réforme de la Constitution va enfin permettre de donner toute son ampleur.
Notre texte en est sorti plus fort, mieux équilibré, et plus précis. Je vous donnerai simplement un exemple pour chacun de ces trois points.
Plus fort : le seuil de la micro-entreprise a été relevé à 80 000 € pour les activités commerciales et à 32 000 € pour les activités de service, et indexé sur l’évolution du barème de l’impôt sur le revenu. De plus, les auto-entrepreneurs ont été exonérés de taxe professionnelle les trois premières années. La flat tax de 13 et 23 % est donc totalement flat !
...
Plus précis, enfin : les parlementaires ont intégré dans la loi de nombreuses dispositions qui étaient reportées à des ordonnances ultérieures.
Ces efforts porteront leurs fruits : cette loi va apporter à notre pays au moins + 0,3 % de croissance par an à partir de 2009 et 50 000 emplois supplémentaires par an.
Nous n’allons pas laisser cette loi rejoindre le Panthéon des lois inappliquées. Les Français nous demandent des résultats rapides. Développer la concurrence, c’est le meilleur – sinon le seul – moyen de faire pression sur les prix dans une économie libre.
Lorsque la loi de modernisation aura produit tous ses effets, le FMI estime les gains de pouvoir d’achat à 1 000 € par ménage. Il s’agit donc de ne pas traîner dans la mise en œuvre.
C’est pourquoi nous allons impliquer les parlementaires dans le suivi de la loi. Par exemple, Jean-Paul Charié va se voir confier une mission sur la convergence de l’urbanisme commercial et de l’urbanisme général.
Dès aujourd’hui, je mobilise l’ensemble des services de Bercy pour que tous les textes nécessaires à l’application des mesures de la loi soient adoptés d’ici au 1er janvier 2009. Le chantier est d’ampleur : 123 textes réglementaires à adopter, 20 ordonnances à préparer. Je réunirai tout à l’heure l’ensemble des directeurs de mes services pour leur donner cette triple consigne :
– adopter au plus vite les textes réglementaires ;
– garantir une mise en œuvre la plus simple ;
– et commencer dès maintenant à mettre en place un suivi de la loi.
En parallèle, il y a des mesures qu’il faut faire connaître de nos concitoyens, comme celle en faveur de l’auto-entrepreneur – Hervé Novelli a déjà préparé un « kit de l’auto-entrepreneur » qui sera largement diffusé. Il y a des mesures qu’il faut faire appliquer, comme la libre négociation des prix. Il y a enfin des mesures qu’il faut faire mieux comprendre, comme la généralisation du livret A à toutes les banques, favorable au logement social.
Je ne vais pas vous présenter à nouveau la loi de modernisation de l’économie dans tous ses détails. J’aimerais simplement vous rappeler quelques-uns des changements qu’elle va introduire dans la vie quotidienne des Français.
Prenons simplement l’exemple de l’auto-entrepreneur – autrement dit : de tous ceux qui veulent se mettre à leur compte sans pour autant abandonner leur métier principal, ce qui concerne 1/3 des Français et 2/3 des jeunes (source : Agence pour la création d’entreprise).
Avant, pour lancer votre activité, vous deviez vous immatriculer à un registre de publicité légale, vous affilier à un réseau consulaire, et acquitter dans la plupart des cas des cotisations sociales minimales…
Aujourd’hui, quand votre chiffre d’affaires ne dépasse pas 32 000 € pour les services et 80 000 € pour le commerce, il suffit d’une simple déclaration au centre de formalités des entreprises ou sur Internet, et de payer un taux forfaitaire unique, libératoire de l’impôt sur le revenu comme des cotisations sociales. Aucune comptabilité n’est obligatoire : vous pouvez vous contenter d’un simple livre de recettes, et d’un livre d’achats pour les activités commerciales. C’est le retour au bon sens !
Cette simplicité, nous la souhaitons aussi pour le placement préféré des Français : il sera désormais possible d’ouvrir un livret A dans n’importe quelle banque, celle où l’on a déjà son compte courant, celle au coin de la rue… Cette loi développe aussi plus de concurrence et plus de liberté dans la grande distribution pour plus de pouvoir d’achat. Elle permettra également un déploiement plus rapide du très haut débit.
...
Source : http://www.premier-ministre.gouv.fr/chantiers/croissance_847/projet_loi_modernisation_economie_1294/
NDLR : Le système des amis des amis à tous les étages pratiqué en Wallonie (sud de Belgique) depuis des décennies devrait trouver un peu d'inspiration dans l'exemple Français et, pourquoi pas, en inclure un peu aussi dans la propagande à diffuser lors des prochaines élections en Wallonie, qui reste une des régions pauvres d'Europe avec un PIB ( produit intérieur brut ) par habitant très inférieur à la moyenne européenne (Eurostat).
dimanche 20 juillet 2008
Fête nationale de Belgique - 21 juillet
La Belgique reste un pays divisé économiquement et linguistiquement.
La Fête de la Communauté française de Belgique a lieu le 27 septembre.
La Fête de la Communauté flamande de Belgique a lieu le 11 juillet.
La Fête de la Communauté germanophone de Belgique a lieu le 15 novembre.
Entre ces fêtes, la division politique entre le nord (Flandre) riche et prospère et le sud (Wallonie), région pauvre de Belgique sous domination socialiste depuis des décennies reste de mise.
La signification d'une fête nationale belge se pose alors que l'évolution du fédéralisme voulue par les politiciens conduit à une confédération ou à une séparation entre le nord et le sud du pays.
Processus dont les Wallons (pauvres) du sud seraient les perdants, le socialisme (parti socialiste, PS) leur ayant apporté le système des amis des amis à tous les étages, les clans, les baronnies locales, le clientélisme, le népotisme et le retard de développement économique : la Wallonie étant sous domination socialiste depuis des décennies et restant la région la plus pauvre de Belgique.
Les politiciens du sud de Belgique recherchent une liaison entre la Wallonie et Bruxelles (région riche) et disent refuser que la sécurité sociale sorte des compétences de l'Etat fédéral belge.
Comment pourraient-ils assurer l'avenir de la Wallonie sans l'intervention du nord du pays, des milliards d'euros des aides européennes, de Bruxelles, cela dans une région wallonne qui se trouve de manière chronique sous la moyenne européenne ?.
Discours Royal (PDF).
Pauvres en Wallonie (sud de Belgique) - PDF.
samedi 28 juin 2008
L'ami de nos amis
(Léon Lewalle)
Dans le sud de Belgique (Wallonie), il ne suffit pas d'obtenir de l'argent à chaque votes obtenu par un parti politique, il faut aussi assurer au systèmes des amis des amis à tous les étages l'avenir qu'il mérite...
Dans le système (socialiste) wallon cela signifie une administration où placer tous les amis qui seront reconnaissants en militant pour le parti et, le moment venu, par leur bon vote (avez-vous bien voté ?).
Celui de leurs intérêts pour assurer la continuité du système des amis des amis et ne pas manquer la promotion qui récompense les vrais militants qui savent sortir du lot.
Avoir une place à la ville, à la province, à la Région wallonne, dans une intercommunale, c'est l'emploi assuré à vie... Que l'ensemble de la population va devoir payer mais que ne ferait-on pas pour ses amis ?.
Le Parti va dire et redire "Lutter contre la droite" alors que des charges énormes sont imposées sur le travail et sur ceux qui vivent de leur travail puisque l'administration, même celle des amis des amis à tous les étages, est une charge qu'il va falloir payer.
Il faut aussi placer les personnalités du parti.
Que trouver de mieux que les places d'Administrateur, Vice-Président d'intercommunales, hôpitaux publics, et à la SMAP (aujourd'hui ETHIAS),...
Pas assez riche ?. Vous manquez de pouvoir d'achat ?. Pensez aux amis des amis...
Lire plus (PDF).
Pouvoir d'achat en Wallonie (sud de Belgique) ?. Lire plus (PDF).
mardi 3 juin 2008
Aux portes du paradis socialiste...
"Avoir un travail, les socialistes vous en donneront un. |
Question à Radio-RDA : « Y aura-t-il encore des vols dans l'Allemagne communiste ? - En principe non, parce que pendant le socialisme tout aura déjà été volé. »
(1977) Qu'est-ce que la société socialiste a emprunté aux sociétés précédentes ?
- aux sociétés esclavagistes, les relations humaines ;
- au féodalisme, les 10 000 petits chefs ;
- au capitalisme, le désir du profit et de la richesse ;
... et le communisme apprendra du socialisme l'impossibilité de bâtir une économie planifiée.
- Quelle est la différence entre la RDA et le Titanic ?
- Aucune. En bas on se noie, au milieu on danse, et tout en haut personne ne sait rien.
(Seulement de RDA et seulement des années 70 ??).
Vous savez, même avec vos amis au pouvoir, même dans un Paradis socialiste, il y aura des pauvres, des injustices et des favorisés (Vos amis!) ...
(Seulement dans le sud de Belgique, la Wallonie, des années 1980 à aujourd'hui ??). Savoir plus (PDF).
Il ne s'agit que de quelques pistes de réflexions...
Et si...
On choque les faiseurs de discours du 1er mai.
Les amis des amis sont outrés qu'on ose l'écrire.
mercredi 21 mai 2008
Le fond de l'air est rouge
Entre les inculpations, les démissions de mandataires publics socialistes du sud de Belgique (Wallonie), leurs inculpations et incarcérations pour escroqueries, abus de biens sociaux, faux et usage de faux sur fond de logements sociaux insalubres, de copinages, népotisme et du système des amis des amis à tous les étages,...
Qui se souvient encore du groupe musical belge telex ?.
Voici quelques titres :
-Le fond de l'air est rouge
-Moskow diskow
-Victime de la société
Quelle est la recette d'une carrière profitable en Wallonie (sud de Belgique) ?.
Wallonie (sud de Belgique)
samedi 17 mai 2008
Belgique, le silence tue
Un nouveau drame, l'enlèvement et l'assassinat de deux autres enfants (7 et 11 ans) vient de se produire, à nouveau, en Belgique (dans la ville de Liège, au sud du pays).
La Chambre des Représentants Belge, restée muette pendant plus d'une décennie après l'affaire Dutroux, sur l'adoption des peines incompressibles qui mettraient les pédophiles criminels et autres auteurs d'actes particulièrement odieux et graves à l'écart de la société (et de la récidive) pour une longue période n'a-t-elle pas, elle aussi, une lourde responsabilité dans ces drames ?.
Le jour des funérailles, ils sont venus, ils sont tous là... les représentants, membres de la Chambre, des partis politiques belges francophones: le parti socialiste (PS), le centre démocrate humaniste (CDH), le parti écologiste (ECOLO)... Pour dire quelques mots devant les caméras de télévision... Sans grande émotion.
Lien : Document PDF, et en France ?. Ici.
Comment la Belgique législative a-t-elle réagit à l'affaire Dutroux ?. Avant ?. Après ?.
Si on consulte le site Belge de la Chambre (www.lachambre.be) on constate que les propositions de loi sur les peines incompressibles proviennent d'une seule famille politique. La famille libérale.
Ces propositions sont disponibles ci-dessous au format Adobe PDF.
Peines incompressibles en Belgique, propositions de loi : 1, 2, 3.
P. Gillon - 07/07/2006 - Lien
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Faire le point en 2008
En Belgique, le parti socialiste francophone (PS) s'est toujours opposé aux peines incompressibles avec l'argument que les peines étaient déjà incompressibles en Belgique !!!.
Ou que la prison à vie n'était pas une solution.
Ou que le système pratiqué aux Etats-Unis n'avait pas réduit la criminalité (sans parler de l'application de la peine de mort aux Etats-Unis considérée comme la barbarie absolue en Belgique et impossible ici).
Cela même après l'affaire Dutroux qui a ému la Belgique.
Ce qui fut repris par d'autres, y compris par certains membres de la magistrature, en vertu des principes "de gauche".
La présence de ce parti politique dans le gouvernement fédéral belge rendait donc une modification de la législation belge vers l'adoption de peines incompressibles en Belgique quasi impossible, d'autant plus avec une ministre de la justice socialiste francophone (PS).
Une réalité politique et aussi une position idéologique. Savoir plus (PDF).
Les Belges pensaient peut-être voir l'alliance politique se faire générale pour concrétiser rapidement le "plus jamais ça" de la majorité de la population après l'affaire Dutroux dans les textes de loi.
Il n'en fut rien.
La Belgique n'étant pas à la pointe en matière de tueurs en série, certains pouvaient penser avoir vécu le pire (l'affaire Dutroux).
Il n'en fut rien.
Une question : Puisqu'il n'existe pas en Belgique de peines incompressibles et de perpétuité réelle, la détention reste limitée dans le temps même pour les crimes les plus graves et les récidivistes... Quand Marc Dutroux sera-t-il libéré ?. Savoir plus (PDF).
Il reste une constante en Belgique.
La présence du parti socialiste francophone (PS) dans le gouvernement fédéral même lorsqu'il est un des perdants des élections législatives belges de juin 2007.
Personne ne pense à une modification des textes législatifs pour "plus jamais ça".
Belgique
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Belgique 27 janvier 2008
Débat "Mise au point" (émission de la télévision belge francophone) : les récidivistes sont-ils libérés trop tôt ?.
La prison inhumaine en Belgique ?. Lire (PDF).
Comment éviter la récidive ?. En France, par la loi de rétention de sûreté. Lire (PDF).
Sur initiative du Président Sarkozy.
Belgique... De l'avortement à 3 euros aux peines incompressibles
Depuis quelques années, la Belgique connaît une multiplication des actes criminels les plus graves : l'affaire Dutroux, l'affaire Lecrenier, l'affaire Fourniret, crime pour voler un lecteur MP3 à Bruxelles, crime raciste commis de sang-froid à Anvers, crime de Nathalie et Stacy à Liège, crime "gratuit" d'un jeune à Binche,...
Bien souvent ce qualificatif de crime peut-être remplacé par celui d'assassinat.
Il s'agit d'une manifestation de l'état du mal-être d'une société qui ne parviens plus à donner des limites et des objectifs clairs.
Si en Belgique on peut avorter pour 3 euros pourquoi ne pas tuer pour une cigarette, un lecteur de MP3. Ou même pour rien ?.
Le respect de la vie n'étant plus revendiqué comme une valeur fondatrice de la société belge (un thème ringard face à l'assouvissement des désirs de consommation et de bien-être immédiat).
Puisque rien ne peut (ne veut ?) empêcher l'acte, quelle réponse donner après ?.
Quelle condamnation par quel tribunal ?. Ici se pose la question de la peine et de sa durée.
Le système belge (le législateur belge) a choisi de donner un espoir, une possibilité de reclassement dans la société pour les criminels (y compris pour les auteurs des crimes les plus graves).
Ce qui expose au risque de la récidive, toujours possible, et à d'autres victimes d'un récidiviste.
On pourrait qualifier ce choix de risque imposé à la société par le législateur qui veut donner une chance au criminel.
Dans le cas des crimes les plus graves, faut-il faire prendre ce risque de récidive à la société ?.
Une condamnation à perpétuité étant synonyme en Belgique de quelques années de prison, il se pose la question des peines incompressibles ou de la perpétuité réelle.
Comment réagit-on ailleurs ?.
Aux Etats-Unis, la peine de mort reste d'application dans la majorité des Etats et la perpétuité réelle (jusqu'à la mort naturelle en prison) une réalité.
Il y a bien peu de chance qu'en Belgique on rétablisse la peine de mort et l'exécution des condamnés à mort.
Une peine de prison incompressible de 20, 30 ans reste inimaginable aux yeux de certains (barbarie ?).
Dans le cas des crimes les plus graves, n'y a-t-il pas un affront aux victimes (et à leurs familles) par une libération jugée un peu rapide de l'auteur des faits ?.
Lorsqu'on supprime une ou plusieurs vies, il est en effet assez difficile de comprendre pour la famille des victimes que l'on soit remis en liberté, en Belgique, après quelques années prison et exécuté ou devant passer le reste de sa vie en prison aux Etats-Unis.
Une peine incompressible de 20 ou 30 ans de prison avant d'examiner une possibilité de remise en liberté serait-elle incompréhensible par le législateur en Belgique ?.
Il est vrai que lorsqu'on pratique journellement en Belgique des avortements à 3 euros...
P. Gillon - 26/02/2007 - Lien
dimanche 4 mai 2008
La Censure en Belgique et en Wallonie
Censure en Belgique et en Wallonie (sud de Belgique)
(English below)"La censure est la limitation arbitraire ou doctrinale de la liberté d’expression de chacun. Elle passe par l’examen du détenteur d’un pouvoir (étatique, religieux...) sur des livres, journaux, bulletins d’informations, pièces de théâtre et films, etc., avant d’en permettre la diffusion au public.
Par extension, la censure désigne différentes formes d’atteintes à la liberté d’expression, avant et/ou après leur diffusion (censure a priori et a posteriori)".
La Wallonie est une région en retard de développement économique, dominée depuis des décennies par un système socialiste et soutenue par les milliards d'euros des fonds européens.
Le gouvernement wallon, aussi dominé par le parti socialiste, demande ces aides de l'Europe pour la période 2000-2013...
Faut-il s'étonner dans une région aux taux de chômage records (avec des pointes à plus de 25% dans les grandes villes) de la situation catastrophique de l'emploi en Wallonie ?.
Faut-il s'en étonner après des décennies de domination socialiste (du parti socialiste, PS) sur la Wallonie ?.
Pour éviter de mettre en évidence (ou simplement constater) l'échec de ce système qui a mis en place les baronnies locales, les clans, le clientélisme, le système des "amis à tous les étages", le népotisme, certains pensent à la censure.
Il reste vrai que certaines réponses obtenues suite à la mise en ligne d'un CV sur le site public de l'emploi et de la formation de la Région Wallonne de Belgique (le Forem) peuvent laisser perplexe. En voici quelques-unes :
"Nous payons bien notre personnel mais ne pouvons payer les déplacements". Entreprise de Charleroi, 2007
"Vous n'avez jamais pensé à faire n'importe quoi ?". Dirigeant d'entreprise Dinant, 2007
"Nous somme une entreprise jeune et dynamique mais ne voulons pas payer..." Entreprise de Liège, 2007
"Il n'y a pas que le salaire qui compte". Agence d'intérim de Liège, 2007
Comme la censure ne constituera jamais une méthode acceptable mais le signe des peurs d'un pouvoir (système) sans avenir tenté par une dérive totalitaire, vous pouvez trouver le lien ici vers le fichier (PDF) des documents CV censurés (une pratique toujours actuelle) par effacements systématiques en 2004 et en 2005 par le site du Forem, leforem.be : site de l'emploi et de la formation de la Région Wallonne de Belgique.
Le Forem ?. Approfondir (PDF). Savoir plus (PDF).
"Pour être plus précis encore, nous vous demandons de supprimer de votre CV l'adresse du site que vous avez créé (www.WALLONOSKOVA.com)".
Service public de l'emploi et de la formation de la Région Wallonne de Belgique - Lettre du Directeur général f.f. - 07/07/2008
La bonne méthode pour favoriser l'emploi en Wallonie en 2008 ?. Mais on peut rêver... Lien.
Censorship in Wallonia (southern of Belgium)
Wallonia is under the domination of the French-speaking Belgian socialist party since decades.
The domination of the socialist party set up a system which supports the political friends to obtain an employment.
A public service of the employment exists in Wallonia (public service named Forem).
But those that look for a job are submitted to censorship.
If they create a site web and mention it.
They can receive a letter of the director of the public service of the employment :
"To be again more precise, we ask you to suppress the address of the site web that you have created".
This demand will be sent you if the site web doesn't correspond to the political opinions of the public service of the employment.
If you don't obey.
Your data will be withdrawn from the public site of the employment and won't be more accessible to the enterprises.
Décider à la place de celui qui le présente de ce que doit contenir un CV fait partie du même processus que décider, lors des élections communales en Wallonie, que celui qui obtient le plus de voix pourrait ne pas être élu... puisque le parti socialiste l'a décidé.
Ou de trouver le parti socialiste belge francophone, perdant des élections législatives belges de juin 2007, dans le gouvernement fédéral de Belgique. Lien.
Ce qui est tout sauf de la démocratie.
Pendant que les uns censurent en Wallonie (sud de Belgique), les autres disent qu'il y a pénurie...
Lire plus (PDF).
Le système socialiste des baronnies locales, des clans, des copinages, du clientélisme, des amis des amis à tous les étages au sud de Belgique ?. Lire plus (PDF). Approfondir (PDF): 1, 2, 3, 4.
Vous pouvez trouver ici (document pdf) une description de quelques pays du monde pratiquant la censure.
Dans votre magazine en Belgique. En couverture des personnalités du parti socialiste Belge francophone (PS).
Qui va être condamné ?.
Les gagne-petit et les affairistes.
Quel modèle de société voulons-nous dans le sud
de Belgique ?
Le modèle socialiste encore cher aux marxistes d'aujourd'hui...
L'URSS fut officiellement un État fédéral, basé sur le "centralisme démocratique" regroupant quinze "Républiques soviétiques".
Le système politique, très hiérarchisé, reposait en droit sur le Conseil des ministres (Sovet ministrov), censé détenir le pouvoir exécutif, et le Parlement (Soviet suprême, Verkhovny Sovet) censé détenir le pouvoir législatif.
En pratique, la séparation des pouvoirs n'était pas respectée, car un seul parti politique fut autorisé, le Parti communiste de l'URSS (PCUS), dont le Bureau politique concentrait tous les pouvoirs et contrôlait l'État, tous les hauts fonctionnaires étant choisis parmi les "activistes" (permanents) supérieurs du Parti.
L'organisation qui maintenait la cohésion du Parti et son pouvoir absolu sur la société soviétique était la police politique, successivement nommée Tchéka, Guépéou, NKVD et KGB: cette organisation fit la singularité du modèle soviétique, imité dans l'ensemble du Pacte de Varsovie, en Chine, au Vietnam et à Cuba.
Le Parti était censé exercer la dictature du prolétariat telle que le marxisme-léninisme l'avait conçue.
En principe, le Parti était ouvert à tout citoyen qui « n'exploite pas le travail des autres, accepte le programme et les règles du Parti, milite dans une organisation du Parti et soutient toutes ses décisions », cependant l'adhésion au parti était longue, accompagnée de multiples enquêtes, et finalement élitiste, mais exclusivement sur des critères de soumission à la hiérarchie.
Ainsi, dans les années 1980, 6 % des 265 millions d'habitants étaient membres du PCUS, ce qui était loin de conférer la représentativité du peuple tant affichée.
Par contre, celui-ci compta quelque 200.000 fonctionnaires à plein temps, les apparatchiki, les « hommes de l'appareil ».
Ce que Michaël Voslenski a désigné par le terme populaire soviétique de "Nomenklatura" était composée de ces apparatchiki, des membres de la police politique, des hauts gradés de l'armée, des chefs du Parti et de leur parentèle.
L'ensemble de cette nouvelle classe sociale que Jean-François Revel a qualifiée de bourgeoisie rouge, mais que les trotskistes préfèrent appeller bureaucratie, bénéficiait de privilèges : accès au traiteur d'état à domicile permettant d'échapper à la pénurie alimentaire et aux files d'attente, logements décents, priorité pour acheter des véhicules ou des équipements ménagers, places dans les stations de vacances, écoles de qualité pour les jeunes, hôpitaux parfaitement équipés, possibilité de voyager à l'étranger, accès aux médias internationaux et aux films étrangers, possibilité de détenir des devises.
La structure du Parti doublait la structure de l'État : si à chaque niveau il y avait des organes étatiques qui semblaient exercer le pouvoir, ces organes étaient contrôlés par le PCUS, et donc par son responsable à chaque niveau, lequel prenait ses ordres de l'échelon supérieur, jusqu'à arriver au secrétaire général du Parti, poste rendu par Staline le plus important de toute l'Union soviétique.
Au sommet de l'État se situaient donc le Soviet suprême, avec son organe exécutif, le Præsidium, ainsi que la Cour suprême et le Procureur de l'Union soviétique.
Ces trois magistratures étant en principe sous le contrôle des deux chambres législatives.
Le Conseil des ministres supervise une quantité de commissions et de services, dont le nombre et les attributions changent à intervalles, mais qui sont des organes plus importants que les ministères des Républiques.
Au sommet du Parti, le Secrétaire général, dont le titre est modeste mais le pouvoir beaucoup plus grand que celui du Président du Praesidium du Soviet suprême de l'Union soviétique dont le titre est purement honorifique, et plus grand que celui du Président du Conseil des ministres (Premier ministre) de l'URSS.
Au-dessous de lui, par ordre d'autorité décroissante viennent le Politburo, le Secrétariat et le Comité central.
Au-dessous encore le Congrès du PCUS, puis les Comités centraux, les Secrétariats et les Conférences provinciales représentent l'échelon suivant.
Un degré plus bas viennent les Comités, Secrétariats et Conférences de district.
Enfin, constituant la base de la pyramide, les secrétariats, bureaux et cellules locales.
Le Parti déterminait la politique à suivre que l'État devait exécuter.
La tâche des fonctionnaires du gouvernement consistait à mettre en application les décisions du Parti, c'est-à-dire du Politburo et du Comité central.
Cette méthode avait un avantage : contrairement à ce qui se passa en Occident, ceux qui font la politique sont ainsi déchargés des besognes de routine. Nikita Khrouchtchev a été le premier chef soviétique à cumuler les titres du Premier secrétaire du PCUS et celui du président du Conseil des ministres de l'URSS.
Quant à Léonid Brejnev, il fut en même temps Premier secrétaire (depuis 1966, secrétaire général) du PCUS et président du Praesidium du Soviet suprême de l'URSS (de 1960 à 1964 et de 1977 à 1982).
En 1990, Gorbatchev sera le premier et dernier dirigant soviétique à prendre le poste de Président de l'URSS.
Source : Wikipédia
Aujourd'hui en Wallonie, sud de Belgique, lorsqu'on parle du Parti ( socialiste francophone, PS ) on se trouve encore proche de vouloir se rapprocher de ce modèle.
La censure ailleurs dans le monde...
Interdire les sites de dissidents politiques, filtrer la blogosphère, poursuivre les auteurs de textes critiques à l’égard du pouvoir : tous les moyens sont bons pour censurer Internet dans les pays où la liberté d’expression n’existe pas. Une dizaine de pays, dont la Chine, pratique la censure sur la toile. Tour d’horizon de ces web-dictatures politiques.
Plus de 10 pays censurent la toile en Afrique, au Proche-Orient et en Asie
Selon un rapport de Reporters Sans Frontières, une dizaine de pays pratique la censure sur Internet pour des raisons politiques :
- Pays d’Afrique du nord : Egypte, Tunisie.
- Pays de l’Est et du Caucase : Biélorussie, Ouzbékistan, Turkménistan.
- Pays du Moyen-Orient : Iran, Syrie, Arabie Saoudite.
- Pays d’Asie : Birmanie, Chine, Corée du Nord, Vietnam.
- Pays d’Amérique latine : Cuba.
Selon les pays, les motifs et les thèmes censurés varient
En Syrie, la censure touche essentiellement les sujets relatifs à la minorité kurde, combattue par le régime. En Ouzbékistan, tous les sites traitant des droits de l’homme sont bloqués.
En Iran, près de 10 millions de sites internet ont été jugés immoraux, notamment ceux qui traitent du droit des femmes. Leur accès a été bloqué par les autorités.
En Arabie Saoudite, les sites et les blogs d’opposition sont interdits, ceux consacrés à Israël sont censurés, tout comme les forums parlant de l’homosexualité.
En Egypte, le pouvoir surveille les publications en ligne qui concernent les Frères musulmans.
En Tunisie, les cybercafés sont contrôlés par l’Etat
En voyage en Tunisie, Nicolas Sarkozy a affirmé que “l’espace des libertés progresse”. C’est faux. Comme l’a souligné le journal Le Monde, dans son éditorial du 30 avril intitulé “Mauvaise manière”, aucune ONG, aucun observateur n’a évoqué une amélioration des libertés publiques en Tunisie.
S’agissant de la censure politique sur Internet, le régime tunisien est parmi les plus durs. Même si le gouvernement a mené depuis quelques années une politique de développement d’Internet (connexion gratuite dans les écoles, ouverture de cybercafés), celle-ci est étroitement contrôlée par le pouvoir.
Par exemple, chaque fournisseur d’accès internet (FAI) doit fournir la liste de ses abonnés et leurs coordonnées aux autorités.
Quant aux propriétaires de cybercafés, ils ont l’obligation légale de surveiller leurs clients au nom de la sûreté de l’Etat. Ils doivent veiller à ce que les sites visités ne troublent pas l’ordre public et sont pénalement responsables en cas de manquement à leur devoir. En définitive, l’Etat contrôle les cybercafés, dont les ordinateurs sont dotés de logiciels de filtrage.
Les procès contre les dissidents se multiplient
Selon Reporters Sans Frontières, le nombre d’internautes dissidents emprisonnés ne cesse d’augmenter.
En Chine, plus de 50 dissidents sont actuellement en prison pour avoir publier sur Internet des textes hostiles au pouvoir.
Au Vietnam, neuf internautes seraient actuellement en prison pour avoir simplement critiqué le pouvoir : les peines de prison varient de 3 à 5 ans.
En Malaisie, alors que le pouvoir avait fait voter une loi garantissant la liberté d’expression sur Internet, plusieurs procès ont été ouverts ces derniers temps pour diffamation.
L’objectif affiché est d’instaurer un climat de défiance et de peur chez les blogueurs pour qu’ils s’autocensurent.
Corée du Nord, Turkménistan, Iran : la censure la plus dure
Plus le pays est grand, plus la censure est difficile. Mais dans certains pays, l’accès à Internet est quasiment impossible.
Ainsi, en Corée du Nord, l’une des dictatures les plus dures au monde, seuls quelques fonctionnaires ont un accès Internet.
En Iran, le haut débit est interdit.
Au Turkménistan, la grande majorité de la population n’a pas accès à Internet et les rares foyers connectés ne peuvent surfer que sur un nombre réduit de sites internet.
Il y a donc bien une fracture numérique entre les e-démocraties et les cyber-dictatures.
La censure pratiquée par certains pays montre à quel point Internet est devenu un instrument incontournable au service de la liberté d’expression. Mais paradoxalement, alors que les démocraties occidentales encouragent l’accès au haut débit, de nombreuses entreprises occidentales se rendent complices de cette censure en fournissant les moyens technologiques aux dictatures pour filtrer et contrôler la toile.
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- Sylvie Kauffmann, “La censure sur Internet : Etats contre cyberdissidents”, Le Monde, 29 Août 2007
- RSF veut la libération des cyberdissidents vietnamiens, Nouvelobs, 24 avril 2008
Source : Politique.net
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jeudi 1 mai 2008
Mai 68 - Mai 2008
P. Gillon - 27/09/2006
L'ennemi du mouvement, c'est le scepticisme. Tout ce qui a été réalisé vient du dynamisme qui découle de la spontanéité.
L'émancipation de l'homme sera totale ou ne sera pas.
Abolition de l'aliénation. Abolition de la société des classes.
Attention : les arrivistes et les ambitieux peuvent se travestir en "socialards".
Un bon maître nous en aurons dès que chacun sera le sien.
Ceux qui parlent de révolution et de lutte des classes sans se référer à la réalité quotidienne parlent avec un cadavre dans la bouche.
Consommez plus, vous vivrez moins.
Elections pièges à cons.
Est prolétaire celui qui n'a aucun pouvoir sur l'emploi de sa vie quotidienne et qui le sait.
Il est douloureux de subir les chefs, il est encore plus bête de les choisir.
Je ne suis au service de personne, le peuple se servira tout seul.
La liberté, c'est la conscience de la nécessité.
Le sud de Belgique (la Wallonie aux taux de chômage records) dominé par le socialisme, le parti socialiste, depuis des décennies restant la région la plus pauvre de Belgique.
La solidarité, on y gagne tous...
Le filet de cabillaud 21 euros/kg ;
Savoir quel est le prix à payer à la particratie et au système des amis des amis à tous les étages en Belgique ?. Lire ici (PDF).
La particratie et le système des amis des amis à tous les étages. Ca suffit ?. Les gens n'en peuvent plus ?.
Vous êtes en face d'une force. Prenez garde de déclencher la guerre civile par votre résistance.
lundi 21 avril 2008
Les pions du Parti
Dans une particratie où le pouvoir est aux mains de quelques-uns (les présidents des partis politiques), que reste-t-il aux autres ?.
S'attirer les faveurs du chef, être un bon petit soldat (qui n'existe et n'existera que pour et par le Parti), qui sera remarqué et, un jour, récompensé.
Donc, devenir un pion.
La règle de base ?. "Je ferai ce que mon parti me dira de faire". Il ne faut jamais la transgresser.
Lorsque vous obtiendrez un peu d'autonomie, si vous devenez bourgmestre d'une ville importante (Bruxelles), vous pourrez peut-être aussi déclarer à la télévision Belge francophone : "Il vaut mieux que ce soit moi qui vienne faire le con ici qu'un autre". Preuve que vous comprenez et maîtriser la situation.
Le rôle des petites gens ?.
En échange de la promesse d'un logement social, d'une place à la ville, à la province, à la commune, dans une intercommunale, d'un piston pour le fils ou la fille,... Beaucoup sont prêts à coller et distribuer vos affiches électorales, parler du Parti, vous servir de marchepied.
Vous allez pouvoir en retirer des avantages financiers, vous constituer une réserve de partisans qui sera utile pour monter dans le Parti et placer vos amis.
Réussir au Parti ce que vous n'avez jamais réussi ailleurs...
Il faut un moteur pour assurer sa carrière. C'est le système des amis des amis à tous les étages.
En Belgique, avec beaucoup d'hypocrisie, on parvient même à appeler cela de la démocratie.
Lire plus (PDF).