vendredi 16 janvier 2015

Les Occidentaux


Lors d'une émission de reportage récente, un passeur turc de combattants pour le compte de l'Etat islamique vers la Syrie, qui semblait vivre dans le luxe, déclarait :
 

"Les Occidentaux, ils font ce qu'on leur dit de faire. Si on leur demande d'égorger, ils le font".

Tout en nous informant que ce passeur recevait de l'Etat islamique 2000$ par personne envoyées en Syrie.

Le profil de ceux "qui font ce qu'on leur dit de faire" est très recherché partout dans le monde.

Comment obtenir ce résultat ?.

En employant les méthodes utilisées par le marketing publicitaire pour nous inciter à l'achat d'un produit qui lave plus blanc que blanc, à voter pour un parti politique qui promet ce que nous aimerions obtenir, par un politicien et ses amis qui se mettent en scène avant les élections...

Si le résultat est obtenu, les bénéfices sont au rendez-vous pour l'entreprise, le parti politique, le politicien et ses amis puisque nous faisons ce qu'on nous dit de faire : acheter, voter, soutenir...

Même si le produit ne lave pas plus blanc que blanc, le parti ou le politicien ne tiennent pas toutes leurs promesses.

Pour certains, le résultat attendu va au-delà de leurs espérances : on meurt et on tue pour la cause.

Au plus grand profit de quelques-uns.


mardi 13 janvier 2015

Terroristes


Se réveille-t-on un matin en déclarant par hasard : "Je suis un terroriste. Je vais prendre ma kalachnikov et faire un massacre" ?.

Vraisemblablement non. Terroriser qui et pourquoi ?.

Il faut choisir, comme en politique conventionnelle, une cause. L'adopter, se former et agir en suivant les recommandations reçues.

Pour ce qui est des massacres de masse, l'Histoire de l'humanité n'en manque malheureusement pas.

Il y a à peine 70 ans, la Deuxième Guerre mondiale faisait plus de 50 millions de morts. Elle suivait la Première Guerre mondiale qui avait été, elle aussi, une vraie boucherie.

La violence extrême de trois personnes à Paris en ce début de 2015 n'est rien en comparaison, mais a suscité une mobilisation mondiale de réprobation avec l'aide d'Internet et des réseaux sociaux.

En 1914 à la veille de la Première Guerre mondiale, la presse, les partis politiques, les gouvernements, les États existaient comme aujourd'hui. Ce qui n'a rien empêché, comme aujourd'hui.

Les guerres et massacres ne sont pas apparus avec le 20ème siècle ni avec l'apparition des religions monothéistes (l'Empire romain faisait déjà la guerre avant Jésus-Christ).

Cette manière de faire appartient au comportement humain qui déborde souvent d'inventivité pour anéantir ou vouloir asservir l'autre en raison de sa race, de sa religion, d'une idéologie, de la politique...


Ce que la politique produit et est capable de faire...


dimanche 11 janvier 2015

Troquer sa liberté ?

Belgique : vote obligatoire mais décision des présidents de partis
 
En Allemagne de l'Est, la population avait troqué sa liberté contre les promesses d'un régime politique communiste qui n'a créé qu'une dictature.
 

La chute du mur de Berlin n'était pas envisagée par une majorité d'observateurs qui n'imaginaient pas une volonté populaire capable d'y parvenir...

Les partis politiques aiment utiliser la propagande pour obtenir le pouvoir ou le conserver : 100.000 emplois nouveaux, le retour du coeur, assurer l'avenir de chacun...


Il ne serait pas judicieux de dire clairement que le but de la politique est de tout faire pour obtenir le pouvoir et ensuite de tout faire pour le conserver ?.

Il ne le serait pas davantage, de dire que le système électoral mis en place détermine qui sera le vainqueur des élections ?.


Selon le système électoral mis en place, des votes identiques conduisent à des "vainqueurs" différents.

Démocratie...


Si on accepte de voter pour qui on vous présente comme on vous le présente ?...

Il est en effet quasi impossible de se présenter à une élection sans être choisi et placé sur une liste électorale par un parti politique en Belgique... Et, à la place sur cette liste décidée par ce même parti politique.
Seront plus facilement élus ceux qui seront les mieux placés par le parti sur la liste. 


Sans parler des accords entre partis avant et après les élections qui peuvent modifier les choix des électeurs...

Un parti avec 8% des voix peut se trouver dans une majorité qui gouverne et un autre avec 15% dans l'opposition...


Devenir Ministre ?. 

Vous pouvez devenir Ministre en Belgique si un Président de parti politique le décide (une élection n'est pas nécessaire).

Les élections en Belgique...

En Belgique, le choix de décider des majorités qui gouvernent après les élections législatives sera celui des présidents des partis politiques (après des discussions discrètes ou secrètes qui peuvent durer des semaines, voir des mois).

Qui sera dans la majorité et qui dans l'opposition résulte du choix des présidents des partis politiques. Avant cela, on peut tenter des hypothèses et attendre.

La population belge entend donc dire après les élections que de multiples coalitions sont possibles : c'est-à-dire des combinaisons multiples possibles de partis politiques.
Elles le seraient tout autant en l'absence d'élections puisqu'il suffit aux présidents des partis politiques de trouver un accord.

Cette population ne peut ensuite que suivre les discussions (qu'on accepte de lui montrer) entre partis politiques et... attendre le choix de ceux-ci.

Pourquoi ne pas permettre aux Belges de décider quelle majorité (celle qu'ils choisiraient et pas une autre) ils veulent au pouvoir alors qu'on impose le vote obligatoire en Belgique ?.


 

vendredi 9 janvier 2015

Blasphème...


Blasphèmes... 

Les événements tragiques récents en France (le massacre perpétré au journal Charlie Hebdo) montrent le drame de l'endoctrinement et du fanatisme. 

Ce qui fait dire très justement à certains : "Quand on n'est pas démocrate, on n'a pas sa place dans une société démocratique". 

La question se pose de la cohabitation sur un même territoire de groupes aux religions et valeurs différentes et de l'influence des conflits étrangers sur les comportements. 

Les grandes divisions et conflits dans le monde ont pour origines la politique et la religion

La société qui se veut démocratique a pris pour principe d'avoir le pouvoir de traiter tous les sujets librement.

Ce qui ne change rien au fanatisme et à l'endoctrinement politique ou religieux qui peuvent y trouver les moyens de s'exprimer et de se répandre.
Ce qui peut aussi conduire à des drames qui ne seraient que le prix à payer à la liberté d'expression et à la démocratie.

Dans un monde globalisé où tout peut être acheté et contesté y a-t-il un espoir de cohabitation pacifique plus que par le passé ?. Vraisemblablement non.

Selon que l'on soutient les uns ou les autres, on s'expose à la vindicte de ceux dont les intérêts sont remis en question.

Si l'on ne ménage ni la politique ni la religion (déclarer ne pas avoir de religion devient aussi une religion), on s'expose encore plus.


Pour ceux qui n'aiment pas le blasphème et voudraient obtenir un avantage, un passe-droit ou sont pris d'une sincère repentance... 

Il reste la méthode ci-dessous (l'appel au(x) Parti(s), au système des amis des amis à tous les étages, aux clans, aux baronnies locales) très pratiquée aussi dans le sud Belgique (Wallonie).

Comment garantir l'avenir de nos amis et amis de nos amis ?
La carrière de nos amis : villes, provinces, communes, intercommunales...

jeudi 1 janvier 2015

Tous fonctionnaires ?

 
L
a Belgique reste un pays de fonctionnaires. Pourquoi ?.


Fonctionnaires - France

Parce que l’emploi public y occupe une place importante.

Le choix d’engager des fonctionnaires est un choix politique à tous les niveaux de pouvoir.

Ce choix politique, l’engagement de l’Etat (de la collectivité) à payer ses fonctionnaires pour des décennies signifie-t-il que tous les fonctionnaires sont des parasites inutiles et coûteux ?. Bien évidement non, mais certains le sont.

Pourquoi avoir fait ce choix ?.


Il est plus facile pour des politiciens de remplir des tours de fonctionnaires que de créer des emplois privés (ou plus exactement, les conditions favorables à la création de l’emploi privé).


Une part d’idéologie entre également dans ce choix qui permet de se créer « une clientèle » qui saura remercier lors des élections, puisqu’il reste très rare de ne pas vouloir être réélu avec les avantages que cela apporte.

Il n’est donc pas très difficile de mettre en place cette politique.

Beaucoup deviennent demandeurs de ce statut de fonctionnaire très protecteur, car porteur du privilège de l’emploi garanti à vie.

Mais ce système a ses limites.

Même en récupérant une partie des sommes engagées (le fonctionnaire consomme et paie des taxes et impôts tout en restant une charge à vie au budget de l’Etat).


En période difficile, si une certaine paix sociale peut être assurée, il reste aussi vrai que la précarité touche les autres catégories de la population : ceux qui perdent leur emploi, qui n’ont que des emplois précaires (intérim…) ou pas d’emploi.

Les jeunes sont aussi fortement pénalisés, puisqu’il n’est pas possible de transformer en fonctionnaires toute une classe d’âge pour lui permettre le même confort de vie que ses parents (pour ceux qui peuvent obtenir, par le bon piston, un emploi à la ville, la Province, la commune et entrer dans le système des amis des amis à tous les étages, largement pratiqué, la morosité ne sera pas la même).

 La Belgique est en train de devenir championne d’Europe de l’emploi public. Il n’y a qu’à Chypre que l’on compte davantage de fonctionnaires par habitant. Et si l’on ne prend que les enseignants, la Belgique est numéro un de la zone euro, devant le Luxembourg et l’Irlande. C’est ce qui ressort d’une étude publiée dans l’ouvrage The return of the deficit (Le Soir 15 janvier 2013).

Un travailleur sur cinq (21,1%) en Wallonie relève ainsi d'une administration publique. Ce niveau fait ainsi du sud du pays le champion belge de l'emploi public (Le Vif 20 avril 2015).




Vous avez la parole... C'est ici


Vous avez la parole... C'est ici !.

Pour dire ce que vous voulez dire.

Suivez aussi : Belgique-Wallonie.blogspot.be

Dans un monde qui se veut libre sans police politique ni police de la pensée...