lundi 13 octobre 2008

Camarades ! - Le système Wallon


Camarades !

Vous le savez, nous commençons nos discours comme cela. Car oui, vous le savez depuis des générations, nous sommes unis. Et nous voulons que ça continue.

Nous n’allons pas vous dire à vous : fils et filles d’ouvriers et souvent ouvriers vous-mêmes. A vous qui êtes au bas de l’échelle sociale que, comme en géométrie, c’est la base qui porte le sommet. Non, vous ne le savez que trop bien, vous ne le voyez que trop.

Nous n’allons pas vous dire que si ce que nous obtenons en 1 mois il vous faut 1 an pour l’obtenir, ce n’est pas grâce à vous que nous le devons.
A vous qui pensez qu’il faut « laisser faire ceux qui ont fait des études ». A vous qui dites que le Parti a toujours raison.
Nous n’allons pas vous le dire, car nous aimons vous voir venir avec ferveur écouter, pleins d’admiration, nos discours.

Nous n’allons pas vous dire que dans ce monde dominé par le profit, si nous n’obtenions que le salaire moyen des Belges, votre salaire, nous ne serions pas intéressés à faire de la politique. Vous ne le savez que trop bien. Nous n’allons pas vous dire cela à vous qui voyez venir les fins de mois avec anxiété loin des préoccupations de ceux qui aussi parmi nous, ont des villas dans le sud de la France ou spéculent sur l’augmentation rapide du prix des hectares de terre qu’ils viennent d’acheter chez nos camarades des pays d’Europe de l’Est convertis à l’économie libérale mondialisée.

Après toutes ces décennies de combat, nous n’allons pas vous dire qu’il suffit d’une signature, souvent la nôtre, pour vous apporter le salaire minimum à 1500 euros comme chez nos voisins d’un paradis fiscal.

De quoi aurions-nous l’air ensuite à encore chanter l’Internationale et parler de Marxisme, de lutte des classes ?.

Non, vous ne le comprenez que trop, nous vous préparons à la Victoire, au grand soir, et, nous aussi, nous avons des enfants qui attendent de prendre notre succession au Parti.
On ne peut pas ruiner les espoirs de toute une génération !.

Avec nous Camarades, vous savez ce qu’il vous reste à faire.

Fin du discours en chantant en choeur l’Internationale poing levé au Ciel.

Camarades ou le discours incompris - P. Gillon, 13/10/2008

Savoir plus sur le système Wallon (PDF) ? [1],

[2], [3].

Camarades !. (PDF).


Dernières nouvelles du système wallon (PDF) : (1), (2).

lundi 6 octobre 2008

Crise du Capitalisme ?


Crise du capitalisme ?

L'économie planifiée des pays socialistes ayant échoué, nous vivons aujourd'hui dans une économie libérale mondialisée où le système capitaliste domine.

Un pays, la Chine, dont le régime politique reste communiste a choisi d'adopter l'économie libérale pour assurer son spectaculaire développement.

La création de richesses et la libre entreprise sont les moteurs du développement économique mondial des dernières décennies où les institutions financières occupent une place centrale.

Les banques se sont spécialisées : banques de dépôt et d'investissement. Et, par des processus de fusions et acquisitions, ont atteint des tailles et des capacités financières de plus en plus grandes pour pouvoir trouver et garder une place sur les marchés mondiaux des capitaux.

Les produits financiers sont eux devenus de plus en plus complexes et opaques, ce qui a fait dire à certains que l'économie virtuelle prenait le pas sur l'économie réelle, bien qu'au final on manipule de l'argent.

Dans ce monde global, si un acteur bancaire important fait défaut, les autres seront plus ou moins touchés et risquent aussi de se trouver en difficulté par le mécanisme des prêts entre banques.

Un problème dont l'origine se trouve aux États-Unis peut avoir des répercussions mondiales. Ce qui est le cas actuellement.

L'État peut intervenir localement pour éviter une propagation en chaîne de la crise et assurer une relative sécurité aux épargnants des différents pays concernés.

Certains disent que cette intervention de l'État favorise le grand capital puisqu'on privatise les profits lorsque tout va bien (les banques étant des entreprises privées) et qu'on fait supporter à la collectivité le poids des pertes par l'intervention de l'État.

Si l'État n'intervenait pas pour éviter des faillites bancaires, il devrait supporter les pertes d'emploi (chômage) et une indemnisation partielle des épargnants. Ce qui pourrait coûter encore plus à la collectivité et à l'économie nationale. Rien ne prouve que dans une économie mondialisée, un État dont toutes les banques seraient nationalisées pourrait échapper aux conséquences d'une crise importante ayant son origine à l'étranger. Il faut aussi remarquer que les actionnaires, s'ils peuvent prétendre aux profits des jours fastes supportent aussi la perte de leur capital en cas de faillite ou d'effondrement des cours boursiers.

Il reste possible de demander à l'État l'augmentation du salaire minimum, des pensions de retraite, du pouvoir d'achat, une fiscalité sur le travail plus faible. La Belgique n'étant pas la mieux placée, il devrait être possible de mieux faire.

Lien (PDF).

Avez-vous le parachute doré ?. En musique .MP3, cliquez ici. Visitez le site de l'auteur.