mardi 2 février 2016

La Politique


En politique les choses sont vraies, et les propositions sont (plus ou moins) vraies ou fausses...

Dans un système de gouvernement despotique, le principe final du pouvoir provient des désirs du despote lui-même.

Les Européens ont parfois été séduits par un despotisme qui arrive caché sous la forme séduisante d'un idéal, comme cela a été le cas lorsqu'il s'agit d'Hitler et de Staline.

Ce fait peut nous rappeler que la possibilité de voir apparaitre le despotisme ne connait pas de limites ni dans l'espace ni dans le temps.

Aujourd'hui, nous définissons le despotisme (avec la dictature et le totalitarisme) comme une forme de gouvernement.

L'essence du despotisme est qu'il n'y ait pas d'appel, que ce soit dans la pratique ou en droit, contre la puissance incontrôlée du maître.

L'unique préoccupation des sujets doit être de plaire.

Il n'y a pas de parlement, aucune opposition, pas de presse libre, pas de magistrature indépendante, aucune propriété privée protégée par la loi de la rapacité et du désir de puissance, en un mot, aucune voix publique sauf celle du despote.


Du Christianisme a émergé la version médiévale de la politique, qui à son tour, a évolué vers la politique de notre monde moderne.

Puisque la politique est pour partie un théâtre d'illusion, il est facile d'inventer de nouveaux noms et concepts.

Dans ses versions totalitaires du 20e siècle, le rêve du despotisme a construit un vaste laboratoire politique dans lequel différentes versions du projet de créer une société parfaite ont été mises à l'essai.


Une question fondamentale pour ceux qui ne se servent pas de la politique pour se servir en argent et privilèges : quels défauts dans la condition humaine ne pourrait-ils pas être compris ?. Et comment y porter remède ?.

Comment concevoir l'Etat ?.

Deux attitudes opposées révèlent le rythme de la politique moderne.

Pour résumer :
 

"On va vous émanciper, comme nous le voulons"
Le groupe en premier (Socialisme)


"On va vous donner les moyens (la liberté) de vous émanciper"
L'individu en premier (Libéralisme)

La politique moderne est dans une large mesure, un dialogue entre ces alternatives.

On peut aussi se poser la question de l'utilité d'une dette publique énorme : vivre à crédit et endettement des générations futures.
Charges énormes sur le travail et sur ceux qui produisent des richesses.
La tentation de laisser penser aux jeunes qu'ils sont la "crème de la crème" alors que le gâteau est déjà mangé.




Dans un Parlement : ce qu'il faut éviter...

Ils le font chaque jour pour nous...


Un sujet de réflexion : "La politique est devenue un job, un business entre amis..."

La politique se fait aussi entre fanatiques, extrémistes, fils et filles de... Lien.


L'argent et l'amour de l'argent conduisent à bien des turpitudes les uns et les autres... En politique comme ailleurs sans doute.

"Je jure fidélité au Roi, obéissance à la Constitution et aux lois du peuple belge". Ensuite ?.


Lien

 Lecture :
Gabriel Almond and Sidney Verba: The Civic Culture Revisited (Sage,
1989).




Le Christianisme



Le christianisme a un vaste réservoir de ressources pour façonner la vie et la mort.

Comme la plupart des religions, il est plus flexible qu'un système philosophique, et fonctionne non seulement avec des concepts abstraits, mais aussi avec des histoires vivantes, des images frappantes, des symboles, et des rituels.

Il lance un appel au coeur ainsi qu'à l'esprit, et offre une gamme de possibilités pour guider et façonner la vie des individus et des sociétés.

Il existe néanmoins des limites à ce que peut obtenir un chrétien, car l'ouverture de certaines possibilités de vie et de pensée en exclut d'autres.

L'image qui émerge est celle d'une religion qui a ses origines dans une explosion d'énergie spirituelle.
Cette énergie - exploitée, focalisée et canalisée par Jésus Christ - autorise ses disciples à penser, ressentir et désirer de façons nouvelles.

Pendant les premiers siècles de l'histoire chrétienne, cela a provoqué l'apparition d'un large éventail de différents groupes spirituels, d'idées, et de pratiques, c'est-à-dire à beaucoup de « christianismes » différents.

À première vue, la figure de Jésus Christ pourrait sembler servir de point de convergence à l'unité de la foi chrétienne.
Qu'importe sur quoi ils pourraient être en désaccord, les chrétiens sont au moins unis en croyant que Jésus a une importance unique.

Le mystère est également une des sources sur laquelle nous devons compter.

Nous ne pouvons pas consulter les livres que Jésus a écrits parce qu'il n'en a écrit aucun, nous avons seulement des interprétations, et des interprétations
d'interprétations.

En considérant Jésus, la difficulté est multipliée, parce que la question n'est pas simplement « quelle sorte d'homme était-il ? » mais « avons-nous affaire avec l'homme ou Dieu ? ».

Les premières et les plus importantes sources d'informations écrites sur Jésus sont les évangiles.

Ils disent à leurs lecteurs (ou auditeurs) que Jésus était quelqu'un de très différent, et ils s'attendent à ce qu'ils réagissent en conséquence.
Une position neutre n'est pas possible devant un évangile.

Aujourd'hui, seulement quelques-uns de ces évangiles ont survécu.

Les plus connus sont ceux de Matthieu, Marc, Luc et Jean parce qu'ils ont été réunis et inclus dans le " Nouveau Testament ".

Ce dernier a été relié avec l'Ancien Testament pour former
la Bible chrétienne.



Lecture :
 
Geoffrey Barraclough (ed.), The Christian World: A Social and Cultural History (London, 2003)