jeudi 26 février 2009

Le mal wallon, incurable ?




La Wallonie toujours à la traîne

Le Conseil économique et social de la Région wallonne (CESRW) a examiné la situation de la Wallonie et constate de réels progrès, tout en soulignant le retard accumulé par la Région par rapport à quinze autres voisines de tradition industrielle. C'est ce que rapporte jeudi L'Echo. A l'exception des efforts en recherche et développement, la Wallonie est systématiquement sous la moyenne des quinze et le plus souvent sous celles des trois régions les moins performantes.

Les auteurs du rapport ne se risquent à aucune explication et ne sombrent pas non plus dans le catastrophisme. Le rapport relève au contraire les promesses de la recherche & développement et le positionnement favorable en matière de recherche mais il souligne aussi l'urgence à redresser la barque car la pauvreté atteint 17pc de la population. Un Wallon sur six vit en effet sous le seuil de la pauvreté, écrit encore L'Echo qui précise qu'un bénéficiaire du revenu d'intégration sur trois a moins de 25 ans.

Par arrondissement, c'est le Brabant wallon qui se positionne en locomotive de la Région avec un PIB de 29.000 euros par habitant en 2006, comparable à celui de la Flandre, soit 29.992 euros, alors que celui de la Wallonie se situe à 21.559.
BELGA - 26/02/2009

Si les auteurs de ce rapport ne se risquent à aucune explication, peut-être faut-il penser qu'il n'est pas bon de mettre en évidence ce qu'est la Wallonie depuis des décennies.

Ce qu'on sait très bien faire en Wallonie...

Et, quel est le prix à payer en Wallonie pour le "système des amis des amis à tous les étages" ?. Une institution depuis des décennies en Wallonie.

Des emplois (ils sont nombreux) pour les "amis", qu'il faut bien placer quelque part, et à faire payer par l'ensemble de la population. Devenir ministre sans être élu. Distribution "entre amis", fils et filles de untel ou untel du parti untel, des (meilleures) places... Et aussi sur les listes électorales... Le Parti (socialiste), les clans, les baronnies locales, le clientélisme, les copinages...

Là se trouve une vraie mine d'or.

Bien entendu, pourquoi réduire l'exploitation d'une source importante de bien-être pour quelques-uns ?.

Si la pauvreté atteint 17% de la population wallonne, on soulignera le sens du sacrifice des Wallons au Parti et au socialisme...

Le système socialiste en Wallonie ?.

Il faut favoriser le Parti, ensuite il faut payer pour le système des "amis des amis à tous les étages" et les "amis des amis" pourront à leur tour favoriser leurs amis... C'est la formule de base de la société socialiste en Wallonie.

Faut-il en vouloir en Wallonie (sud de Belgique) à ceux qui ont fait fortune sur la misère sociale et les plus défavorisés ?.

Et, ne sont-ils pas les premiers à chanter l'Internationale (en oubliant leurs très confortables revenus qui les placent du côté des plus nantis) ?.

La Wallonie reste la région la plus pauvre de Belgique avec des taux de chômage records. Charleroi : 27%, Mons : 21,9%, Liège : 27,7%, Namur : 17%.

Chiffres de l'Institut Wallon de l'évaluation, de la prospective et de la statistique, janvier 2008.

Document (PDF).

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lundi 2 février 2009

Un autre monde est possible ?...


Alors qu’a lieu en Suisse (Davos) le Forum économique mondial (FEW), à Belem, au Brésil, se tient le rassemblement de ceux qu’on nomme les altermondialistes (un autre monde est possible…).

Une opposition de nature politique et idéologique au capitalisme (les pays riches) qui serait la cause des malheurs des plus pauvres de la planète (les pays pauvres).

On peut se poser la question de comprendre pourquoi une population peut être pauvre (et souvent misérable) dans des pays , principalement en Afrique, dont le sous-sol regorge de richesses en matières premières : or, cuivre, diamant, coltan…

Ces richesses étant vendues par des Etats possédant des gouvernements et des dirigeants, à quoi peuvent bien servir les sommes obtenues ?.

Il ne semble pas que ce soit pour l’éducation (écoles, universités), la santé (hôpitaux, dispensaires), le logement d’une population vivant dans le dénuement souvent extrême et qui bénéficie de l’aide internationale y compris alimentaire.

Ces pays d'Afrique (riches) sont les victimes de leurs gouvernements et dirigeants qui ne savent pas ou ne veulent pas assurer un avenir à leurs populations. Il s’agit de politique.

Les gouvernements en place se qualifient souvent de « populaire », « national », « révolutionnaire », « de libération », « démocratique » aux idées de gauche ou marxistes là où ils s’enrichissent au détriment du peuple.

Quelques dirigeants de ces pays, formés en Europe, connaissent aussi le chemin de la Suisse et principalement celui des banques Helvétiques pour y placer les milliards de dollars détournés.

Faut-il aller camper au milieu de la foret brésilienne pour en prendre conscience ?.

Plus proche de nous, en Europe, si la politique des gouvernements ne conduit pas à des situations aussi extrêmes peut-on dire que les dirigeants soient des modèles d’efficacité ou d’honnêteté ?.

Et en Belgique ?.

Ici aussi des idées qualifiées « de gauche » servent à l’enrichissement personnel de ceux qui parlent facilement d'égalité, de solidarité et de lutte des classes.

Bien évidemment, le concept de solidarité ne peut pas nous faire oublier la multitude des profiteurs... Faut-il en vouloir en Wallonie (sud de Belgique) à ceux qui ont fait fortune sur la misère sociale et les plus défavorisés ?.
Et ne sont-ils pas les premiers à chanter l'Internationale (en oubliant leurs très confortables revenus qui les placent du côté des plus nantis) ?.

Se donner 10x-20x le salaire moyen des Belges c'est déjà faire partie d'un autre monde...