vendredi 16 décembre 2016

Liberté, Egalité, Fraternité, Justice


Liberté, Egalité, Fraternité, Justice

On ne peut que souscrire à ces mots.

Ils sont utilisés depuis des siècles, mais sont-ils plus que des mots et sont-ils compatibles entre eux ?.

Liberté et égalité vont-ils de pair pour ceux qui pensent et veulent que l'égalité c'est "couper tout ce qui dépasse" tout en se donnant la liberté de décider et d'être au-dessus des autres par leur pouvoir, leurs revenus ?.

Que dire alors de la Justice ? Et faut-il y voir un moyen de faire vivre la fraternité ?.

Une multitude de questions surgissent.

Plus de liberté pour qui et pour quoi faire ?.

Plus d'égalité diront certains pour un monde sans classes sociales, mais, dans la réalité, dirigé par quelques-uns.

Plus de fraternité, mais on ne veut pas de l'autre, l'étranger, le migrant.

L'entre-soi reste la règle aussi dans les organisations partisanes (partis politiques) où il s'agit d'en faire étalage (entre amis) et la règle de base du "celui qui n'est pas avec nous est contre nous".
Une vision en noir et blanc qui convient très bien aux plus fanatiques et à ceux qui veulent les utiliser.

Et si ces mots associés si facilement pouvaient ne pas être compatibles, car un peu plus de l'un ou l'autre limite les uns ou les autres ?.

Ceux qui les ont associés à des mouvements politiques ont-ils obtenu des résultats remarquables ?.

Egalité ?.

Depuis des décennies une majorité de la population est constituée par les classes populaires et moyennes.

On constate encore aujourd'hui que seule une minorité d'enfants de la (nombreuse) classe populaire peuvent rejoindre l'université alors que l'enseignement d'Etat devrait les y conduire.
L'enseignement universitaire reste occupé majoritairement par ceux issus des classes sociales minoritaires. Qui maintiennent leurs avantages.

Liberté ?.

Ce qui vient d'être dit ci-dessus va limiter la liberté par un emploi moins "motivant" s'il y a emploi. La faute à la mondialisation, aux multinationales ?.
Qui peut y avoir intérêt ?.

Les classes sociales supérieures (et minoritaires) se maintiennent aussi par les études.

On peut vendre longtemps Liberté, Egalité, Fraternité, Justice.

Derrière les discours de façade, se met en place le système politique des amis des amis à tous les étages et du sol au plafond.
On favorise la famille de chose ou de machin.
Il faut (ce qui est recherché) demander le soutien d'untel ou d'untel pour obtenir l'emploi dans une administration publique, l'avancement plus rapide d'une demande, etc.

Une minorité de politiciens en vit très confortablement.

Vouloir en faire partie. Défendre ses privilèges. Ne pas les perdre.

Liberté, Egalité, Fraternité, Justice deviennent un mythe pour les plus crédules (qui attendent à la porte).

Lien

 

mardi 16 août 2016

Réfléchir ?


Réfléchir ?

La question semble simple puisque nous disons tous réfléchir.

Ce qui est même recommandé et encouragé dans les sociétés qui se présentent comme démocratiques.

Il existe cependant des domaines où cette réflexion peut être mal perçue, parfois découragée ou combattue.

Parmi ceux-ci, la politique et la religion.

Pourquoi ?.

Parce qu'il s'agit d'accepter ce qui a été décidé en "haut lieu", par ceux qui savent, qui suivent une longue tradition, qui ont reçu une révélation divine...

Réfléchir ou pire mettre en doute certaines affirmations, comportements de ces "élus" même si certains ne le sont pas encore et d'autres pourraient bien ne pas le rester devient un acte quasi hérétique. Dangereux à leurs yeux.

Il se développe une soumission obligée au Parti, à l'Eglise et tout naturellement à ses représentants plus ou moins informés, supérieurs...

N'existe-t-il pas des croyants (des militants) qui reconnaissent le bien-fondé de ce qu'ils veulent répandre ?.

Eux savent et les suivre devrait-être la promesse de jours radieux.
Il n'y a pas à réfléchir.

Vous serez récompensés et ferez partie de ceux qui vont obtenir, si pas le monde, un petit quelque chose dans la grande distribution des places (pour quelques-uns) et de l'espoir (pour tous).

Naturellement, les hérétiques ces incroyants doivent être combattus, réduits au silence.

Le paradis promis ne serait pas pour tous, mais pour une minorité qui suivent
la (seule) bonne parole de quelques-uns.

Le but reste d'obtenir le pouvoir et de le conserver.

La domination de la société par la violence semble plus rapide et efficace pour certains face à ceux qui veulent réfléchir, ne sont pas convaincus ou en opposition.

Les "bons samaritains" se transforment alors en despotes, criminels, dictateurs petits et grands pour assouvir leur désir de domination et de puissance. Ou permettre à ceux de leurs maîtres de pouvoir s'exercer.

Dans la grande course au pouvoir, les organisations politiques deviennent aussi criminelles, mafieuses.

mercredi 8 juin 2016

Le Revenu universel de base





Le revenu universel de base ?

De quoi s'agit-il ?

L'idée serait de donner à chaque personne vivant sur un territoire un revenu à vie, de la naissance à la mort, sans obligation.

Ce revenu mensuel peut-être faible (500 euros) ou plus important (1000 euros). Il reste aussi cumulable dans certains cas avec les revenus du travail.

Pourquoi cette idée ?.

Dans une société en mutation technologique, trouver un emploi devient de plus en plus difficile et plonge certains dans la précarité, ou pire encore, on constate que certains sont dans une grande pauvreté.

Pour sortir de cette extrême pauvreté, un revenu de base (sans obligation) serait une aide qui apporterait une dignité à la personne qui ne serait plus montrée du doigt comme "très pauvre" vivant des aides sociales.

Pour d'autres bénéficiaires, elle permettrait aussi de ne pas avoir à accepter n'importe quel job pour à peine pouvoir survivre puisque le revenu universel servirait de filet de sécurité.

Une idée qui fait son chemin...

Elle serait aussi bientôt "au programme" de certains partis politiques en mal de pouvoir ?.

En savoir plus en France, Pays-Bas, Canada, Finlande, Suisse... : 1, 2, 3


lundi 30 mai 2016

Les Multinationales...



Certains parlent des multinationales en termes peu élogieux : traitement des travailleurs, influence sur les gouvernements...

Si les multinationales font partie de la vie quotidienne pourquoi ne pas s'intéresser à ce qu’elles proposent dans leur pays d'origine et ailleurs.

Les exemples de produits et d'entreprises sont multiples.

Que et qui choisir ?.

L'automobile reste un sujet qui pourrait intéresser le plus grand nombre.

Le choix de comparer au mieux ce qui est proposé par une marque sur son territoire national (USA) et ailleurs (Europe) serait intéressant.

Il ne va être question ici que de comparaison et pas d'opposition entre marques.
Il n'est pas interdit en effet de comparer les prix.

La marque automobile Ford est bien connue dans le monde puisque son créateur s'est montré pionnier dans la fabrication en série et la démocratisation de l'automobile.

Si la politique des prix de vente reste le choix de la marque, commençons la comparaison par une visite des sites internet Ford.com (difficile, si vous n'êtes pas aux USA on semble ne pas vouloir de vous et... retour au pays) et Ford.be.

Prenons deux (beaux) modèles : Ford Fusion aux USA baptisée Mondeo ici et Ford Mustang.

Ford Fusion (Mondeo).

Fusion (USA) :



Première constatation... Si aux États-Unis on est déjà au modèle 2017 (un an d'avance), en Belgique on reste en 2015 (un an de retard).

Ce qu'on propose ?.

La Ford Fusion S (la moins chère) est proposée aux USA avec un moteur de base de 2,5L et au prix attractif (30 mai 2016) de 22120 dollars : 19894 euros.

Prix (USA) :


En Belgique, la Ford Mondeo la moins chère sur la liste des prix à télécharger est proposée avec un petit moteur de 1,0L et au prix TVA comprise de 24960 euros.

La version moteur 2.0L exclusivement en diesel coûte 28210 euros.

Une différence de prix (en plus) de plus de 40% pour une motorisation inférieure.

Le moteur de 2,5L de base aux USA n'est pas proposé.

Ford Mustang.


La gamme Mustang est très étendue aux États-Unis.

Mustang (USA) :



En Belgique, choisissons un modèle de base aussi disponible aux États-Unis : EcoBoost 2,3L (un moteur 4 cylindres).

Le prix aux USA est de 25645 dollars : 23064 euros (30 mai 2016).

Prix (USA) :



En Belgique, le prix
du modèle EcoBoost 2,3L est de... 37000 euros TVA incluse !.

Une différence de prix (en plus) de 60% !
.

On peut aussi s'étonner de voir proposer en Belgique la version à moteur de 5,0L V8 au prix de 42000 euros alors qu'il existe aux USA une version Mustang V6 Fastback à moteur de 3,7L au prix de 24145 dollars : 21715 euros.

Une différence de prix (en plus) de quasi 100% !!!.

A vos poches...

Chacun se fera son opinion.



mardi 2 février 2016

La Politique


En politique les choses sont vraies, et les propositions sont (plus ou moins) vraies ou fausses...

Dans un système de gouvernement despotique, le principe final du pouvoir provient des désirs du despote lui-même.

Les Européens ont parfois été séduits par un despotisme qui arrive caché sous la forme séduisante d'un idéal, comme cela a été le cas lorsqu'il s'agit d'Hitler et de Staline.

Ce fait peut nous rappeler que la possibilité de voir apparaitre le despotisme ne connait pas de limites ni dans l'espace ni dans le temps.

Aujourd'hui, nous définissons le despotisme (avec la dictature et le totalitarisme) comme une forme de gouvernement.

L'essence du despotisme est qu'il n'y ait pas d'appel, que ce soit dans la pratique ou en droit, contre la puissance incontrôlée du maître.

L'unique préoccupation des sujets doit être de plaire.

Il n'y a pas de parlement, aucune opposition, pas de presse libre, pas de magistrature indépendante, aucune propriété privée protégée par la loi de la rapacité et du désir de puissance, en un mot, aucune voix publique sauf celle du despote.


Du Christianisme a émergé la version médiévale de la politique, qui à son tour, a évolué vers la politique de notre monde moderne.

Puisque la politique est pour partie un théâtre d'illusion, il est facile d'inventer de nouveaux noms et concepts.

Dans ses versions totalitaires du 20e siècle, le rêve du despotisme a construit un vaste laboratoire politique dans lequel différentes versions du projet de créer une société parfaite ont été mises à l'essai.


Une question fondamentale pour ceux qui ne se servent pas de la politique pour se servir en argent et privilèges : quels défauts dans la condition humaine ne pourrait-ils pas être compris ?. Et comment y porter remède ?.

Comment concevoir l'Etat ?.

Deux attitudes opposées révèlent le rythme de la politique moderne.

Pour résumer :
 

"On va vous émanciper, comme nous le voulons"
Le groupe en premier (Socialisme)


"On va vous donner les moyens (la liberté) de vous émanciper"
L'individu en premier (Libéralisme)

La politique moderne est dans une large mesure, un dialogue entre ces alternatives.

On peut aussi se poser la question de l'utilité d'une dette publique énorme : vivre à crédit et endettement des générations futures.
Charges énormes sur le travail et sur ceux qui produisent des richesses.
La tentation de laisser penser aux jeunes qu'ils sont la "crème de la crème" alors que le gâteau est déjà mangé.




Dans un Parlement : ce qu'il faut éviter...

Ils le font chaque jour pour nous...


Un sujet de réflexion : "La politique est devenue un job, un business entre amis..."

La politique se fait aussi entre fanatiques, extrémistes, fils et filles de... Lien.


L'argent et l'amour de l'argent conduisent à bien des turpitudes les uns et les autres... En politique comme ailleurs sans doute.

"Je jure fidélité au Roi, obéissance à la Constitution et aux lois du peuple belge". Ensuite ?.


Lien

 Lecture :
Gabriel Almond and Sidney Verba: The Civic Culture Revisited (Sage,
1989).




Le Christianisme



Le christianisme a un vaste réservoir de ressources pour façonner la vie et la mort.

Comme la plupart des religions, il est plus flexible qu'un système philosophique, et fonctionne non seulement avec des concepts abstraits, mais aussi avec des histoires vivantes, des images frappantes, des symboles, et des rituels.

Il lance un appel au coeur ainsi qu'à l'esprit, et offre une gamme de possibilités pour guider et façonner la vie des individus et des sociétés.

Il existe néanmoins des limites à ce que peut obtenir un chrétien, car l'ouverture de certaines possibilités de vie et de pensée en exclut d'autres.

L'image qui émerge est celle d'une religion qui a ses origines dans une explosion d'énergie spirituelle.
Cette énergie - exploitée, focalisée et canalisée par Jésus Christ - autorise ses disciples à penser, ressentir et désirer de façons nouvelles.

Pendant les premiers siècles de l'histoire chrétienne, cela a provoqué l'apparition d'un large éventail de différents groupes spirituels, d'idées, et de pratiques, c'est-à-dire à beaucoup de « christianismes » différents.

À première vue, la figure de Jésus Christ pourrait sembler servir de point de convergence à l'unité de la foi chrétienne.
Qu'importe sur quoi ils pourraient être en désaccord, les chrétiens sont au moins unis en croyant que Jésus a une importance unique.

Le mystère est également une des sources sur laquelle nous devons compter.

Nous ne pouvons pas consulter les livres que Jésus a écrits parce qu'il n'en a écrit aucun, nous avons seulement des interprétations, et des interprétations
d'interprétations.

En considérant Jésus, la difficulté est multipliée, parce que la question n'est pas simplement « quelle sorte d'homme était-il ? » mais « avons-nous affaire avec l'homme ou Dieu ? ».

Les premières et les plus importantes sources d'informations écrites sur Jésus sont les évangiles.

Ils disent à leurs lecteurs (ou auditeurs) que Jésus était quelqu'un de très différent, et ils s'attendent à ce qu'ils réagissent en conséquence.
Une position neutre n'est pas possible devant un évangile.

Aujourd'hui, seulement quelques-uns de ces évangiles ont survécu.

Les plus connus sont ceux de Matthieu, Marc, Luc et Jean parce qu'ils ont été réunis et inclus dans le " Nouveau Testament ".

Ce dernier a été relié avec l'Ancien Testament pour former
la Bible chrétienne.



Lecture :
 
Geoffrey Barraclough (ed.), The Christian World: A Social and Cultural History (London, 2003)



vendredi 1 janvier 2016

Image du jour... Immortalise l'instant


L'image du jour immortalise l'instant...



22 octobre 2016

Le CETA, la Wallonie et l'Europe

"Les problèmes sont sur la table des Européens et nous devons essayer de les régler"
Vous pouvez penser aussi :
La Wallonie demande et reçoit de l'UE un pactole fort convoité dit-on, des milliards d'euros des Fonds européens : http://europe.wallonie.be




23 novembre 2016

Les cumulards ?... On continue...
L'accord entre majorité et opposition immortalisé au Parlement belge.



Lien



7 décembre 2016

Très mauvais bulletins PISA pour l'enseignement francophone de Belgique... Les élèves sont-ils seuls responsables ?

Lorsque certains écrivent :
"Quand je constatais l'absentéisme de certains collègues qui revenaient bronzés d'un congé de maladie, quand certains se cramponnaient au tableau tellement ils étaient bourrés, quand des écoles s'échangeaient - parce que les parents ulcérés protestaient trop- un prof de maths nul mais nommé contre un prof de latin tout aussi nul mais tout aussi nommé...."

Lien


Belgique Politique


La politique en Belgique... Une affaire sérieuse du Nord au Sud et réciproquement....

Vu sur les Forums - Juillet 2016 :


 



 



Le système politique des amis des amis à tous les étages et du sol au plafond... Une longue histoire.


Vu sur les Forums - Septembre 2016 :