Dans une particratie où le pouvoir est aux mains de quelques-uns (les présidents des partis politiques), que reste-t-il aux autres ?.
S'attirer les faveurs du chef, être un bon petit soldat (qui n'existe et n'existera que pour et par le Parti), qui sera remarqué et, un jour, récompensé.
Donc, devenir un pion.
La règle de base ?. "Je ferai ce que mon parti me dira de faire". Il ne faut jamais la transgresser.
Lorsque vous obtiendrez un peu d'autonomie, si vous devenez bourgmestre d'une ville importante (Bruxelles), vous pourrez peut-être aussi déclarer à la télévision Belge francophone : "Il vaut mieux que ce soit moi qui vienne faire le con ici qu'un autre". Preuve que vous comprenez et maîtriser la situation.
Le rôle des petites gens ?.
En échange de la promesse d'un logement social, d'une place à la ville, à la province, à la commune, dans une intercommunale, d'un piston pour le fils ou la fille,... Beaucoup sont prêts à coller et distribuer vos affiches électorales, parler du Parti, vous servir de marchepied.
Vous allez pouvoir en retirer des avantages financiers, vous constituer une réserve de partisans qui sera utile pour monter dans le Parti et placer vos amis.
Réussir au Parti ce que vous n'avez jamais réussi ailleurs...
Il faut un moteur pour assurer sa carrière. C'est le système des amis des amis à tous les étages.
En Belgique, avec beaucoup d'hypocrisie, on parvient même à appeler cela de la démocratie.
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