mardi 23 décembre 2008

Démission du gouvernement Leterme 1er en Belgique et le système belge


Le Premier Ministre Yves Leterme a présenté au Roi la démission de son gouvernement ce 19 décembre 2008.





photo belga



Le gouvernement fédéral belge Leterme 1er : CD&V-CDH Open VLD-MR & PS est démissionnaire.

La composition de ce gouvernement fut des plus difficile.

L'entrée du parti socialiste belge francophone (PS) ne correspondait pas au résultat des élections législatives de juin 2007, le parti socialiste francophone étant un des perdants de ces élections.

Toutefois, en Belgique, le choix des Présidents des partis politiques s'impose toujours pour former des majorités.
Ce qui implique que les élections tendent à devenir de vastes sondages d'opinion qui permettent très souvent, en raison du mode de scrutin adopté en Belgique, de multiples combinaisons de partis politiques et devient une source d'instabilité politique puisqu'on ("On" c'est-à-dire les présidents des partis politiques peuvent faire les majorités hors du contrôle du peuple) peut faire entrer dans une majorité un parti qui devrait se trouver dans l'opposition et inversement. La Belgique peut donc être qualifiée de "particratie".

Suivant le processus habituel, le Roi a nommé un "explorateur" pour entrevoir la composition possible d'un nouveau gouvernement. Il s'agit d'un ancien Premier Ministre flamand ayant l'expérience des chutes de gouvernement : Wilfried Martens (CD&V).

Le système politique belge étant organisé pour le triomphe de la particratie à tous les étages, ce processus suit son cours.

Lien.


jeudi 4 décembre 2008

Marre du système des amis des amis à tous les étages ?

Ce qui fonctionne bien... En Wallonie, nous avons le système des "amis des amis à tous les étages". Une institution. Des emplois (et ils sont nombreux) pour les "amis", qu'il faut bien placer quelque part, et à faire payer par l'ensemble de la population.

Devenir ministre sans être élu. Distribution "entre amis", fils et filles de untel ou untel du parti untel, des (meilleures) places... et aussi sur les listes électorales : « Si le président Di Rupo pense que c'est la meilleure formule, je suis prêt à prendre la tête de liste, avec Jean-Claude à la troisième place et Willy à la dernière. C'est vrai que mon fils Frédéric (député régional) ne pourrait pas figurer sur la liste, mais il peut aller à l'Europe ! Cela fait dix ans que je suis ministre régional, tout le monde comprendra ma préférence pour ce niveau de pouvoir. »... Très certainement, pour quelques-uns, plus d'argent pour vivre mieux.

La Wallonie (dominée par le socialisme depuis des décennies) reçoit les milliards d'euros des fonds européens, période 2000-2013. Même si la prospérité a disparu avec le socialisme, elle a été remplacée par la prospérité de quelques-uns : les amis des amis.

La Wallonie reste la région la plus pauvre de Belgique avec des taux de chômage records. Mons : 21,9%, Charleroi : 27%, Liège : 27,7%, Namur : 17%. Chiffres de l'Institut Wallon de l'évaluation, de la prospective et de la statistique, janvier 2008. Selon la même source vous ne constatez aucune diminution de la moyenne du taux de chômage en Wallonie pour la période 1998-2007 : 17,3% en 1998 et 17,4% en 2007.

Après avoir payé pendant des décennies pour le système des "amis des amis", leurs amis, leurs villas dans le sud de la France, vous croyez vraiment pouvoir trouver le changement par le système des amis des amis à tous les étages, des baronnies locales, des clans ?.

Dans cette région sud de Belgique, présentée par certains comme le "dernier pays de l’Est" (sans toutefois avoir les avantages de la très forte croissance économique et des faibles taux de chômage que connaissent aujourd’hui les anciens pays de l’Est ayant choisi l’économie de marché), si vous regardez, en Wallonie, les offres d'emplois (travail précaire) et les salaires proposés (qui incitent à rester au chômage à vie) et si vous voulez trouver bien mieux, que pouvez-vous faire ?.

Pourquoi ne pas choisir le Grand-Duché de Luxembourg ?. Vous allez de suite vous "redonner le goût du travail".

La fiscalité pratiquée chez notre voisin vous donnera aussi le "goût d'entreprendre".

Bien sûr vous pouvez attendre ici les propositions des uns : "l'abolition des allocations lors des stages d'attente", "les allocations de chômage doivent être limitées à trente-six mois" et, pourquoi pas, "conserve une allocation en s'engageant dans des travaux d'intérêt public (santé, environnement,...)".

Ou, attendre des autres la valorisation de votre travail ?… Mais, jusqu’à ce jour, aucun parti politique, parti socialiste y compris, n'a manifesté son refus de participer à un gouvernement en Belgique qui n'aurait pas la volonté de modifier radicalement cette politique d'imposer des charges énormes sur le travail et sur ceux qui vivent de leur travail en Belgique.

Cela ne signifie pas prospérité pour vous.

Pendant ce temps, la rémunération de ceux qui mettront en place ces mesures sera de combien de dizaines de fois supérieure à la vôtre ?.

Vous voulez entreprendre ?.

Quémander auprès du système des amis des amis et, peut-être, obtenir un petit quelque chose, avec le bon piston pour ne pas trop attendre ?.
Et avoir l'administration fiscale au seuil de la porte...

Vous ignorez certainement qu’à quelques dizaines de kilomètres de chez vous, le taux d’impôt pour les sociétés, les artisans, est de 0% (rien à payer dans certaines régions de France. Il s'y ajoute à partir de janvier 2009 l'auto-entrepreneur, voir lien ci-dessous).

Un avantage de plus : en France, depuis 1973, les industriels et les commerçants disposent d'un régime de retraite de base aligné sur celui des salariés du privé et, depuis 2004, d'un régime complémentaire obligatoire.

Avez-vous tout compris du système des amis des amis à tous les étages ?.

Mon fils à l'Europe ?. Approfondir (PDF).

Ailleurs ?. 2008, une année record pour la création d'entreprises en France. Approfondir (PDF).

Lien - France (entreprendre).

Et pourquoi ne pas créer son propre emploi en Belgique ? (PDF).