vendredi 16 octobre 2015

Au nom du fric !


"On pourrait aussi proposer d'aligner les revenus des mandats politiques sur le salaire moyen des Belges. Mais qui ferait encore de la politique en Belgique pour n'obtenir que le salaire moyen des Belges ? ".

Faire de la politique, c'est vouloir exercer le pouvoir et en obtenir tous les avantages y compris financiers (cumulards ? - lien). Parlons d'argent ?. Ici. Ou encore ici.

L'argent, les fonds de placement, la Bourse... C'est le diable !... Lien.


Taxer au sud de Belgique (Wallonie)...

  «Et oui, la caissière du supermarché qui a trois enfants, elle, elle travaille dur! Pourtant, le 20, elle se demande comment elle va terminer le mois.» Christophe Lacroix, ministre wallon du budget


Se demander, le 20, comment terminer le mois ?.
Ce n'est sans doute pas le cas des cumulards aux très confortables revenus en politique... Lien.

Pourquoi ne pas se demander comment diminuer la taxation de 98% des Wallons (parmi lesquels sont les plus modestes d'entre-eux) ?.

Taxer les pauvres, car ils sont plus nombreux, reste plus rentable que taxer les riches en Wallonie...

  
L'Europe politique - Lien. Et l'argent ?. Lien (1). (2).

Tout faire pour obtenir ce pouvoir tant convoité et tout faire pour le conserver. Cela concerne l'ensemble des partis politiques.

Lorsque les intérêts de certains d'entre eux sont menacés, ils réagissent comme des pitbulls auxquels on retirerait la gamelle.

On peut le comprendre, car il s'agit très souvent d'une gamelle bien remplie (voir ici) si on la compare à celle de la masse de ceux qui contribuent à ce confort financier (la population en général). Pauvreté ? - lien.

Peu importe qu'on tente de s'adresser aux classes populaires, moyennes ou supérieures, on n'aime pas perdre, même une partie, de ces avantages qu'on considère comme mérités après tant de discours, promesses, copinages

en tout genre.


Lien le financement des partis, en savoir plus.

 Particratie : La toute-puissance des partis politiques (des Présidents des partis politiques).

Devenir ministre sans être élu.

Distribution "entre amis", fils et filles de untel ou untel du parti untel, des (meilleures) places... et aussi sur les listes électorales...

Une chance de bonheur pour tous ?!. Très certainement, pour quelques-uns, plus d'argent pour vivre mieux.

Accords avant les élections pour former des majorités, des gouvernements, après avec untel parti plutôt qu'un autre...

Après les élections, négociations (parfois plusieurs mois) entre partis politiques, sans le contrôle du peuple, pour former des majorités qui gouvernent.

Il faut accepter ce choix des (Présidents des) partis politiques même s'il place dans une majorité des partis qui pourraient se trouver dans l'opposition et inversement.

Généralisation du système des "amis des amis à tous les étages" et des "copains d'abord" . Clientélisme, copinages...

Pratiques amplement décrites dans les médias comme s'il s'agissait d'une norme à respecter ("Si je ne suis pas bourgmestre de ..., je quitte le parti ". Etc.).


Ce qui pose la question de la manière de concevoir la démocratie en Belgique.

Faut-il avoir peur de cette question ?. Qui pourrait en avoir peur et pourquoi ?

Il ne suffit pas d'organiser des élections pour prétendre à une démocratie aboutie (essayez de vous présenter à une élection pour mieux le comprendre).

Même si l'électeur en Belgique ne fait que valider le choix effectué par un parti politique, il n'a aucune garantie que son "choix" ne sera pas infirmé par les retournements d'alliances entre partis après les élections...

En Belgique, ce sont les présidents des partis politiques qui ont le dernier mot pour former une majorité après les élections législatives (longues discussions en semaines ou en mois pour savoir qui va avec qui
pendant que les Belges émettent des hypothèses : tel parti avec tel autre et tels autres ou peut-être tel autre avec tel autre ? ) et attendent...

Pour affirmer encore plus la particratie ?.

Comment pouvoir douter de l'existence de la particratie en Belgique en lisant ceci :

"Le PS n'a pas perdu les élections, on nous a mis dehors". Lien.


Particratie en Belgique... Lien (ce que certains disent).  Et d'autres... Lien. 

Ce qu'il faut apprendre aux Belges, ce n'est pas le compromis (puisqu'ils regardent et attendent, parfois très longtemps - Lien, le choix des présidents des partis politiques), c'est la démocratie.

Si en Belgique, ce sont les partis politiques (quelques personnes dans les partis politiques) qui décident, ailleurs le choix sort des urnes.

 


 France.


Actuellement (décembre 2015), les élections régionales ont lieu en France.

La France métropolitaine est divisée en 13 régions (voir carte).

 



 Que propose-t-on aux électeurs-votants (le vote n'est pas obligatoire en France) ?.

"Les élections régionales désignent les membres du conseil régional dans le cadre de la région avec des sections départementales. Les assemblées régionales sont élues pour six ans, avec renouvellement intégral".


Comment ?.

"Le mode de scrutin actuel : scrutin de liste, à deux tours, avec représentation proportionnelle à la plus forte moyenne, sans panachage ni vote préférentiel, se combinant avec une prime majoritaire (art. L336 s. du code électoral).

Au premier tour, la liste qui recueille la majorité absolue des suffrages exprimés reçoit un quart des sièges à pourvoir, arrondi à l’entier supérieur (art. 338). Les autres sièges sont répartis selon la règle de la plus forte moyenne entre toutes les listes ayant obtenu plus de 5% des suffrages exprimés.

Si aucune liste n’obtient la majorité absolue, il est procédé à un second tour.
Seules sont autorisées à se présenter les listes ayant obtenu plus de 10% des suffrages exprimés au premier tour.
Par ailleurs, entre les deux tours, les listes peuvent être modifiées, notamment pour fusionner avec des listes ayant obtenu au moins 5% des suffrages exprimés.

La répartition des sièges se fait selon les mêmes règles que pour le premier tour, à ceci près que la majorité absolue n’est plus requise".

Explications.

Le scrutin proportionnel ne nous est pas inconnu en Belgique,
mais en France :


"Un second tour a lieu si aucune liste n'atteint 50 % des suffrages exprimés au premier tour. Ce qui n'existe pas en Belgique. Les 'combines' entre partis en Belgique et le choix de l'électeur en France.

Peuvent se qualifier au second tour les listes ayant recueilli au moins 10 % des voix.
 

Les listes ayant obtenu au moins 5 % peuvent fusionner au second tour avec une liste qualifiée.

Au tour décisif (premier tour si une liste a obtenu 50 %, second tour sinon), la liste arrivée en tête reçoit une prime de 25 % des sièges alors que le reste des sièges est réparti entre toutes les listes (y compris la liste arrivée en tête) ayant reçu au moins 5 % des voix.

Ainsi, la prime majoritaire permet à une liste arrivée en tête de disposer d'une majorité absolue de sièges au conseil régional à partir d'un tiers des voix au second tour.

Les sièges sont répartis entre les listes au niveau régional mais, au sein de chaque liste, les sièges sont attribués par section départementale".

Comme expliqué ici.

Il reste possible de choisir un mode de scrutin (proportionnel en France comme en Belgique ou inversement) et de permettre aux électeurs d'avoir le dernier mot dans les urnes (en France).


Démocratie ?. Lien. 

Particratie, comment dire ?. Lien. 


L'argent et l'amour de l'argent conduisent à bien des turpitudes les uns et les autres... En politique comme ailleurs sans doute.

"Je jure fidélité au Roi, obéissance à la Constitution et aux lois du peuple belge". Ensuite ?.


Je jure fidélité au Roi...