jeudi 29 janvier 2009

Tuer en Belgique ?. Allez-y !. C'est permis ?.


Puisque nous sommes en Belgique…

La Belgique se trouve confrontée depuis plusieurs années à des crimes particulièrement horribles dont sont victimes principalement des enfants et de jeunes adultes.

Ces actes qui ont ému l’opinion publique sont perpétrés aussi par des récidivistes qui avaient été condamnés pour des faits similaires.

La question de la peine à appliquer aux faits les plus graves se pose avec d’autant plus d’insistance que les faits se multiplient.

La Belgique n’a pas inclus la possibilité de peines incompressibles ou de perpétuité réelle pouvant sanctionner ces actes. La récidive n’est donc pas exclue.

Si on examine, en Belgique, les faits commis dans un ordre chronologique récent et par qui : Dutroux (récidiviste), Fourniret (récidiviste), Aïd Oud (récidiviste), Lhermitte, De Gelder.

On constate une majorité de récidivistes.

La Belgique reste un pays dont les établissements pénitentiaires sont surpeuplés et qui a aussi une politique de possible libération avant la fin de la peine ( y compris pour les crimes les plus graves ).

Une certaine conception de la peine que certains qualifient de gauche s’attache à donner un espoir de libération et de réinsertion. Espoir favorable pour le petit délinquant qui peut retrouver une place dans la société, mais aussi menace pour la société face aux criminels les plus dangereux puisque la récidive n’est pas exclue et conduit à mettre des vies en danger.

Il reste assez étonnant de constater que dans une société belge qui se présente souvent comme une sorte de modèle, si on écoute les propos des politiciens, ce type de situation ne soit pas traité en priorité par ces mêmes politiciens qui savent venir s’afficher lors des marches blanches ou des funérailles des victimes de ces actes où l’on répète « plus jamais ça »…

Peut-être faut-il écrire : « Puisque nous sommes en Belgique, la prison à vie reste inconcevable. La peine de mort, une atrocité sans nom à laisser aux "barbares" des Etats-Unis.
Quoi de plus logique ?.
En Belgique, le permis de tuer n'est pas réservé qu'à l'agent 007 !. »

Une condamnation d'emprisonnement à perpétuité permet, en Belgique, de demander une liberté conditionnelle après seulement quelques années*...

Une récidive avec un ou plusieurs autres crimes ?. En Belgique, allez-y c'est permis !.

*"Elle a vu sa condamnation à perpétuité confirmée [en 2009] et ne pourra pas être libérée avant 2016". Journal télévisé, affaire Lhermitte - Télévision belge francophone.

Savoir plus - Documents (PDF) : DUTROUX, FOURNIRET, AID OUD, LHERMITTE, DE GELDER.

Crimes et récidive en Belgique (PDF).

mardi 6 janvier 2009

Vous vous dites socialiste ?




Vous vous dites socialiste ?.

La question à (se) poser alors est : qu'est-ce que le socialisme ?.

Dans le sud de Belgique (Wallonie) dominé par le parti socialiste francophone (PS) depuis des décennies, il s’est mis en place le système des amis des amis à tous les étages, les baronnies locales, les clans, le népotisme, les cumulards, les inculpations et incarcérations de mandataires publics socialistes pour abus de biens sociaux, escroqueries…

Nombreux sont ceux qui se disent socialistes en Wallonie pour obtenir un avantage, une nomination, un emploi à la Région Wallonne de Belgique, à la Ville, à la Province, à la Commune, dans une intercommunale, pour faire partie du système des amis des amis et en tirer profit.

Si vous déclarez, comme le bourgmestre socialiste (PS) de la ville de Bruxelles lors d’une émission diffusée par la télévision belge francophone (rtbf.be) :

« Il vaut mieux que ce soit moi qui vienne faire l’imbécile ici qu’un autre » vous comprenez ce qu’on cherche et vient chercher dans un parti politique (ici, le parti socialiste belge francophone, PS).

Parti socialiste et socialisme : la même chose ?.

Pour ceux qui poursuivent des buts d’obtention d’avantages personnels, lier les deux (socialisme et parti) c’est s’assurer l’avantage d’un nom (le socialisme) pour favoriser leurs intérêts.

Lorsqu’on parle de Christianisme parle-t-on uniquement d’église
catholique ?.
Ou d’un parti politique qui utiliserait seulement le mot « chrétien » dans son sigle ?.

Il devient clair que pour définir le Christianisme, le Socialisme, la référence aux partis politiques n’apporte pas une réponse satisfaisante… Puisqu’on ne répond pas à la question : qu'est-ce que le socialisme ?.

Pour répondre à cette question : qu'est-ce que le socialisme ? (sans vous dire qu'il est bien ou mal de se dire "socialiste" sans d'abord savoir ce qu'est le socialisme) nous allons faire un peu d'Histoire...

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