vendredi 28 août 2015

De plus en plus...


On nous dit que le monde est en crise... Mais que se cache-t-il derrière le mot crise ?.

D'un point de vue économique, de très grands pays (la Chine, l'Inde...) veulent jouer un rôle dans l'économie mondialisée.

La Chine dirigée par un parti unique (le parti communiste chinois) a décidé de pratiquer un capitalisme 'enragé' pour devenir en quelques années la deuxième puissance économique mondiale en oubliant la démocratie au profit de l'économie.

Le résultat est spectaculaire en accumulation de richesses et une classe moyenne émerge avec une accumulation de demandes nouvelles pour améliorer son niveau de vie.
Le constat reste aussi qu'une minorité de la population possède une majorité des richesses et que la corruption atteint des sommets. Une menace pour l'avenir.


Certains disent : "Les riches toujours plus riches et les pauvres toujours plus pauvres".

Ce qui n'est pas exact puisque la pauvreté recule dans le monde.

L'écart entre la richesse des plus riches et ce que possèdent les plus pauvres est énorme.
Un belge même considéré comme aisé ne possède quasi rien comparé à un multimillionnaire indien, chinois dont la fortune peut dépasser très vite les 100 millions de dollars...


D'un point de vue idéologique, la chute du Mur de Berlin et l'effondrement de l'URSS ont signé la fin de l'opposition entre deux blocs : capitaliste et communiste. L'économie de marché domine le monde.

Une défiance de plus en plus grande entre les dirigeants politiques et les populations apparaît.

Le 'haut ' n'a aucune confiance envers les gens du 'bas' et les gens du 'bas' doutent de plus en plus de ceux du 'haut '.


Un climat de doute favorable aux extrêmes et aux extrémistes qui tentent de gagner en popularité souvent en présentant une vision binaire de la société : les bons (eux) et les mauvais (les autres).
Un schéma qu'on retrouve dans l'ensemble des extrémismes de quelques extrêmes qu'ils soient.

Une vision simpliste qui ne peut conduire qu'à la haine de l'autre auquel on colle l'étiquette d'ennemi.























Y aurait-il de plus en plus de "braves gars", selon leur entourage, armés et prêts à tuer par fanatisme, extrémisme religieux ou autres ?.
Et combien d'autres prêts à encourager, car regarder et commenter ce nouveau spectacle ne suffit pas toujours ?.


En chanson :  https://youtu.be/zY21vDoIcoM