samedi 15 mars 2008

Un Belge sur deux pense...

Ce serait un scoop, mais on suppose qu'il y a peut-être plus d'un Belge sur deux qui pense.

A quoi peut-on bien penser dans une particratie (Belgique) qui attend encore un gouvernement fédéral 9 mois après les élections législatives de juin 2007 et qui va constater que celui-ci n'est pas celui sorti des urnes... Puisqu'on ("On" c'est-à-dire les présidents des partis politiques) y a fait entrer un parti, le parti socialiste francophone, un des perdants des élections législatives de juin 2007.

Un triomphe pour la particratie, un échec pour la démocratie.

Il est vrai qu'en Belgique, le système politique est organisé pour le triomphe de la particratie à tous les étages.
Avec, dans le sud du pays (Wallonie dominée par le socialisme) les clans, les baronnies locales, le système des amis des amis à tous les étages érigés en institutions.

On se demande bien l'utilité d'encore en parler sur les plateaux de télévision, puisqu'avant les élections tout le monde va gagner et qu'après tout le monde a gagné mais qu'on ignore, dans la population, qui va aller avec qui.
Le choix des Belges ?. Le choix de quelques-uns au final, puisqu'il s'agit d'une particratie.


Mais, en pensant un peu à ceux qui disent faire de la politique en Belgique, on peut penser aussi à ce qu'ils coûtent (sans parler des multiples collaborateurs et des profusions de cabinets), bien qu'une certaine discrétion soit de mise à ce sujet.
La comparaison avec le salaire moyen des belges pourrait en laisser plus d'un pensif parmis ceux qui trouvent (avant les impôts qui vont arriver plus tard)1400 euros mensuels au bas de la fiche de paie... Sans parler des 1,5 million de Belges qui vivent dans la pauvreté (moins de 860 euros par mois pour une personne seule et 1.805 euros par mois pour une famille avec 2 enfants) : 14,7% de la population.


Le prix à payer ?. Lire plus (PDF).

Pauvreté en Belgique (PDF).

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