mercredi 19 mars 2008

Après 282 jours, la particratie a décidé...


Après 282 jours, la particratie a décidé en Belgique.

Les Belges ont un gouvernement fédéral mais pas celui sorti des urnes lors des élections législatives de juin 2007.



Un parti politique parmis les perdants des élections législatives, le parti socialiste francophone, se retrouve dans le gouvernement fédéral.


Il est vrai qu'en Belgique, les marchandages politiques entre partis ont plus de poids que le vote et le choix des Belges, les majorités étant composées par les partis politiques hors du contrôle de la population.

Il suffit de trouver un accord politique entre partis pour faire partie d'un gouvernement, ce qui fait de la Belgique une particratie.
Les Belges n'ayant qu'à regarder la télévision et attendre que des réunions dites discrètes ou secrètes, tenues le plus souvant la nuit, leur annonce, plus ou moins vite, la bonne nouvelle de qui sera avec qui dans un gouvernement.


Dans un pays divisé entre un nord (Flandre), population majoritaire en Belgique, néerlandophone, riche et prospère et un sud, francophone minoritaire (Wallonie aux taux de chômage records), économiquement faible, dominé par le socialisme, et qui pense à maintenir fédérale la sécurité sociale, c'est le modèle politique imposé à la population Belge.

Le constat d'un pays qui n'a jamais su obtenir une unité nationale, quelle soit linguistique ou économique et qui le traduit dans son système politique.

La domination du système socialiste des amis des amis à tous les étages, des clans, des baronnies locales, au sud du pays, n'apportant pas un plus de démocratie à l'ensemble.

Voici le résultat de la leçon de particratie donnée aux Belges pendant 9 mois.

Gouvernement Leterme 1er
Le Roi des Belges, Albert II, se trouve en 5ème position en partant de la gauche sur cette photo.

Composition :

Les ministres (15)

Yves Leterme (CD&V): Premier ministre
Didier Reynders (MR): vice-Premier ministre et ministre des Finances et des Réformes institutionnelles
Jo Vandeurzen (CD&V): ministre de la Justice et vice-Premier ministre et ministre des Réformes institutionnelles
Laurette Onkelinx (PS - parti perdant des élections législatives Belges de juin 2007): ministre des Affaires sociales et de la Santé publique et vice-Première ministre
Patrick Dewael (Open Vld): ministre de l'Intérieur et vice-Premier ministre
Joëlle Milquet (cdH): vice-Première ministre et ministre de l'Emploi et de l'Egalité des chances
Pieter De Crem (CD&V): ministre de la Défense
Inge Vervotte (CD&V): ministre de la Fonction publique et des Entreprises publiques
Sabine Laruelle (MR): ministre des PME, des Indépendants, de l'Agriculture et de la Politique scientifique
Charles Michel (MR): ministre de la Coopération au développement
Karel De Gucht (Open Vld): ministre des Affaires étrangères
Annemie Turtelboom (Open Vld): ministre en charge de la politique d’Asile et de l’Immigration
Vincent Van Quickenborne (Open Vld): ministre pour l'Entreprise et la Simplification (chargé de la modernisation de l'administration)
Marie Arena (PS - parti perdant des élections législatives Belges de juin 2007): ministre de l'Intégration sociale, des Pensions et des Grandes villes
Paul Magnette (PS - parti perdant des élections législatives Belges de juin 2007): ministre du Climat et de l'Energie

Les secrétaires d’Etat (7)

Etienne Schouppe (CD&V): secrétaire d'Etat à la Mobilité, adjoint au premier ministre
Carl Devlies (CD&V): secrétaire d'Etat à la Coordination de la lutte contre la fraude, adjoint au premier ministre
Bernard Clerfayt (MR-FDF): secrétaire d'Etat, adjoint au ministre des Finances
Olivier Chastel (MR): secrétaire d'Etat chargé de la Préparation de la Présidence européenne, adjoint au ministre des Affaires étrangères
Julie Fernandez-Fernandez: secrétaire d'Etat (PS - parti perdant des élections législatives Belges de juin 2007) aux Personnes handicapées, adjointe à la ministre des Affaires sociales et de la Santé publique
Melchior Wathelet (cdH): secrétaire d'Etat au Budget et à la Politique des familles, adjoint à la ministre de l'Emploi
Frédéric Laloux: secrétaire d'Etat (PS - parti perdant des élections législatives Belges de juin 2007) à la Lutte contre la pauvreté, adjoint à la ministre de l'Intégration sociale, des Pensions et des Grandes villes.
Remplacé, selon la formule consacrée "Dans son intérêt et dans celui du Parti" par le président du Parti par Jean-Marc Delizée le 20/04/2008. Lire plus (PDF).

On constate que le parti socialiste francophone (PS) qui a perdu 5 sièges au Parlement fédéral Belge, suite aux élections législatives de juin 2007, place 5 socialistes dans l'équipe Leterme 1er.

Une belle leçon de particratie donnée aux Belges...


Il serait urgent de permettre à la population Belge de choisir clairement une majorité qui gouverne au risque de voir ce pays se terminer dans l'absurdité politique.

Lire plus (PDF).
Leterme 1er (PDF).

Lien.

samedi 15 mars 2008

Un Belge sur deux pense...

Ce serait un scoop, mais on suppose qu'il y a peut-être plus d'un Belge sur deux qui pense.

A quoi peut-on bien penser dans une particratie (Belgique) qui attend encore un gouvernement fédéral 9 mois après les élections législatives de juin 2007 et qui va constater que celui-ci n'est pas celui sorti des urnes... Puisqu'on ("On" c'est-à-dire les présidents des partis politiques) y a fait entrer un parti, le parti socialiste francophone, un des perdants des élections législatives de juin 2007.

Un triomphe pour la particratie, un échec pour la démocratie.

Il est vrai qu'en Belgique, le système politique est organisé pour le triomphe de la particratie à tous les étages.
Avec, dans le sud du pays (Wallonie dominée par le socialisme) les clans, les baronnies locales, le système des amis des amis à tous les étages érigés en institutions.

On se demande bien l'utilité d'encore en parler sur les plateaux de télévision, puisqu'avant les élections tout le monde va gagner et qu'après tout le monde a gagné mais qu'on ignore, dans la population, qui va aller avec qui.
Le choix des Belges ?. Le choix de quelques-uns au final, puisqu'il s'agit d'une particratie.


Mais, en pensant un peu à ceux qui disent faire de la politique en Belgique, on peut penser aussi à ce qu'ils coûtent (sans parler des multiples collaborateurs et des profusions de cabinets), bien qu'une certaine discrétion soit de mise à ce sujet.
La comparaison avec le salaire moyen des belges pourrait en laisser plus d'un pensif parmis ceux qui trouvent (avant les impôts qui vont arriver plus tard)1400 euros mensuels au bas de la fiche de paie... Sans parler des 1,5 million de Belges qui vivent dans la pauvreté (moins de 860 euros par mois pour une personne seule et 1.805 euros par mois pour une famille avec 2 enfants) : 14,7% de la population.


Le prix à payer ?. Lire plus (PDF).

Pauvreté en Belgique (PDF).

Lien.

mardi 11 mars 2008

Les élections municipales en France


Les élections municipales en France sont une bonne base de comparaison avec le "système Belge" d'inspiration socialiste des élections communales où celui qui obtient le plus de voix pourrait ne pas être élu...
Comparer démocratie (France) et particratie (Belgique).


Comment fonctionnent les élections municipales en France ?.

Les modes de scrutin

Le maire est élu par les conseillers municipaux.
Ceux-ci sont élus tous les six ans au suffrage universel direct.
La taille de la population de la commune détermine le nombre des conseillers à élire ainsi que le mode de scrutin applicable.


Communes de moins de 3 500 habitants

Dans les communes de moins de 3 500 habitants, les conseillers municipaux sont élus au scrutin plurinominal majoritaire à deux tours.

Le dépôt d’une déclaration de candidature n’est pas prévu : aucune disposition n’interdit à un candidat de se présenter dans plusieurs communes et sur plus d’une liste dans ces communes, il n’est pas nécessaire d’être candidat pour obtenir des suffrages, aucune disposition n’interdit à une personne qui n’était pas candidate au premier tour de se présenter au second tour.

Dans les communes de moins de 2500 habitants, les candidats peuvent se présenter soit sur des listes complètes (autant de noms que de sièges à pourvoir), soit sur des listes incomplètes, soit en candidat isolé. En revanche, dans les communes de 2500 habitants et plus, les candidats doivent se présenter sur des listes complètes.

Les bulletins de vote peuvent être librement établis ou modifiés par les électeurs (panachage).
Les suffrages sont décomptés individuellement par candidat et non par liste.

Pour être élu au premier tour de scrutin, le candidat doit recueillir la majorité absolue des suffrages exprimés et un nombre de suffrages égal au quart de celui des électeurs inscrits.
Au second tour, la majorité relative suffit. En cas d’égalité de suffrages, le plus âgé des candidats est élu.

Communes de 3 500 habitants et plus

Dans les communes de 3 500 habitants et plus, les conseillers municipaux sont élus au scrutin de liste à deux tours, avec dépôt de listes comportant autant de candidats que de sièges à pourvoir, sans adjonction ni suppression de noms et sans modification de l’ordre de présentation (panachage interdit).
L’élection est acquise au premier tour si une liste recueille la majorité absolue des suffrages exprimés. Dans le cas contraire, il est procédé à un second tour.

Pour qu’une liste ait le droit de se présenter au second tour, elle doit avoir obtenu au premier tour un nombre de voix au moins égal à 10 % des suffrages exprimés.
Les listes peuvent être modifiées dans leur composition et comprendre des candidats ayant figuré au premier tour sur d’autres listes, sous réserve que celles-ci ne se présentent pas au second tour et qu’elles aient obtenu au premier tour au moins 5 % des suffrages exprimés. En cas de modification de la composition d’une liste, l’ordre de présentation des candidats peut également être modifié.

A l’issue de l’élection, il est attribué à la liste qui a obtenu le plus grand nombre de voix un nombre de sièges égal à la moitié du nombre de sièges à pourvoir, arrondi, le cas échéant, à l’entier supérieur. En cas d’égalité de voix entre les listes arrivées en tête au second tour, ces sièges sont attribués à la liste dont les candidats ont la moyenne d’âge la plus élevée.

Cette attribution opérée, les autres sièges sont répartis entre toutes les listes à la représentation proportionnelle suivant la règle de la plus forte moyenne.

Les sièges sont attribués aux candidats dans l’ordre de présentation sur chaque liste. Les listes qui n’ont pas obtenu 5 % des suffrages exprimés ne sont pas admises à la répartition des sièges.
Si plusieurs listes ont la même moyenne pour l’attribution du dernier siège, celui-ci revient à la liste qui a obtenu le plus grand nombre de suffrages.
En cas d’égalité de suffrages, le siège est attribué au plus âgé des candidats susceptibles d’être proclamés élus.

Paris, Lyon, Marseille

Dans ces trois villes, des conseillers d’arrondissement sont élus en même temps que les membres du Conseil de Paris ou du conseil municipal.
Les conseillers de Paris, les conseillers municipaux de Lyon et Marseille ainsi que les conseillers d’arrondissement sont élus par secteur.
A Paris et Lyon, chaque secteur correspond à un arrondissement, à Marseille, chaque secteur regroupe deux arrondissements.


Démocratie :

France, Elections municipales (PDF)

Particratie :

Lien Belgique : voir.



lundi 3 mars 2008

Le scoop du Parti en Belgique


Dans une particratie, les choix sont ceux des partis politiques (des Présidents des partis politiques).


Ce n'est pas vraiment un scoop mais une réalité en Belgique.

Pourquoi ?.

Voici la réponse.

La démocratie en Belgique c'est, comme le confirme la récente déclaration du président du parti socialiste : "Ils ont perdus les élections. Nous avons perdus encore plus qu'eux. Nous avons conclus un accord, nous seront dans le gouvernement".

En Belgique, placer des boules avec les numéros des partis politiques dans un tambour de la loterie nationale, pour un tirage au sort de qui sera au gouvernement, serait plus rapide et plus démocratique que ce qu'ils qualifient ici d'élection.

Lire plus (PDF).