lundi 30 avril 2007

La Belgique ?. Une particratie



La Belgique... Une particratie



"Il est plus facile en Belgique pour les Présidents des partis politiques de faire parler d'eux avant les élections que de demander l'avis de la population après..."

En Belgique politique, on aime rester entre soi en évitant de demander l'avis de la population puisque le référendum n'existe pas dans ce pays.

Particratie ? : La toute puissance des partis politiques (des Présidents des partis politiques). Devenir ministre sans être élu. Distribution "entre amis", fils et filles de untel ou untel du parti untel, des (meilleures) places... et aussi sur les listes électorales,... Accords entre partis avant les élections pour former des majorités, des gouvernements, après avec untel parti plutôt qu'un autre,...

Généralisation du système des amis des amis à tous les étages et des copains d'abord. Clientélisme, copinages,...

Pratiques amplement décrites dans les médias comme s'il s'agissait d'une norme à respecter ("Si je ne suis pas bourgmestre de ..., je quitte le parti". Etc...).

De plus, le référendum (consultation populaire) n'existe pas en Belgique : le choix politique s'impose toujours. Modification de la Constitution pour l'adoption du référendum rejeté à la Chambre des Représentants par le parti socialiste (PS) et le parti Centre Démocrate Humaniste (CDH).
Voir.

Ce qui pose la question de la réalité de la démocratie en Belgique bien que ce pays se présente comme une démocratie. En ajoutant le qualificatif représentatitive (on décide pour vous puisqu'on vous représente).
Il y reste plus facile pour certains d'aller faire visiter un ancien camp de concentration en Allemagne (socialistes) et pour d'autres de se qualifier de démocrates humanistes (parti CDH) que de voter en faveur de l'adoption du référendum au Parlement Belge...

Il est assez étonnant d'encore aller faire la file devant les sièges des partis politiques avec des demandes et des revendications lorsqu'on connaît le fonctionnement de ce système. Mais le connaît-on ?.
Même si l'électeur en Belgique ne fait que valider le choix effectué par un parti politique, il n'a aucune garantie que son choix ne sera pas infirmé par les retournements d'alliances entre partis après les élections... Pour affirmer encore plus la particratie ?.

Une consolation pour la population belge ?. Le vote est obligatoire.


P. Gillon - 24/04/2007



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