mercredi 18 novembre 2015

Le terrorisme ?


Terroriste ?.


Le terrorisme n'est jamais facile à comprendre, et encore moins à la suite d'une attaque terroriste. 

Pourtant, sans une analyse, la lutte contre le terrorisme ressemble à un combat contre une menace indéfinie.

Bien que le terrorisme puisse parfois sembler rationnel, le plus souvent il semble aller immédiatement à l'encontre du « bon sens » et être non seulement injustifiable, mais aussi atroce, fou, ou « insensé ».

Avant le 11 septembre 2001 - Lien, la plupart des auteurs sur le terrorisme ont reconnu que la menace physique que représente le terrorisme a été éclipsée par d'autres dangers plus quotidiens.

Souvent poussés par les médias qui ont magnifié le danger, les politiciens ont essayé de répondre à l'appel implicite ou explicite pour des mesures de défense.

Le problème de la définition.

Les efforts à la fois politiques et académiques pour appréhender le terrorisme
ont à maintes reprises été entravés par la question de la définition, de
distinguer le terrorisme de la violence criminelle ou d'une action militaire.


La plupart des auteurs n'ont eu aucun problème à rassembler une liste de définitions juridiques ou autres, et ensuite à y ajouter les leurs.

Pourquoi cette difficulté ?.

Car "terroriste" est une description qui n'a presque jamais été adoptée volontairement par un individu ou un groupe.


Elle leur est appliquée par d'autres, d'abord et avant tout par les gouvernements des États qu'ils attaquent.


Les états n'ont pas été lents pour stigmatiser les adversaires violents par ce titre, avec ses implications claires d'inhumanité, de criminalité et de manque de vrai soutien politique.

Les États-Unis, par exemple, le définissent comme « utilisation ou menace calculée d'usage de la violence pour inculquer la crainte, utilisée pour contraindre ou intimider des gouvernements ou des sociétés ».

Le Royaume-Uni comme « l'utilisation ou menace, afin de mettre en avant une ligne de conduite politique, religieuse, ou idéologique, de violences sérieuses contre toute personne ou propriété ».

Certains auteurs ont suggéré qu'au lieu de poursuivre le choix de définitions précises, il serait aussi utile de construire une typologie des types d'actions qui sont généralement considérés comme "terroristes".

C'est certainement le cas de nombreux types de mesures utilisées par les groupes terroristes à plusieurs reprises l'assassinat, l'enlèvement, la prise d'otages ne sont rarement sinon jamais utilisés dans les conflits militaires classiques; ils semblent indiquer un type spécial de violence.

En tout cas, il demeure, à la fin, que ce ne sont pas seulement les actions elles-mêmes qui sont caractéristiques du terrorisme, mais aussi leur fonction politique.

La
terreur est aussi une tactique, une méthode de
violence à employer par une personne dérangée, un groupe ou par un état pour imposer une idéologie.


Qui devient un terroriste ?.

La réponse est aussi que cela dépend des circonstances.
Certains seront en fait des fanatiques, des idéologues... ; d'autres sont susceptibles d'être ainsi très intégrés dans leurs communautés et cela ressemble à un rite de passage. Appétence, mauvaises rencontres...

Le contrat parfait du bon terroriste est l'assassinat.

On tue... (Daech - Lien)



Daech : un projet totalitaire.

<< Ainsi, la lecture salafiste radicale de l'islam agit comme une idéologie officielle définissant souvent de manière arbitraire bons et méchants, fidèles et traîtres, croyants et mécréants.
La violence religieuse qui en découle, doublée d'une vision complotiste du monde, est verticale à l'image de la verticalité de la barbarie nazie, nourrie par la thèse d'une hiérarchie des races, ou des atrocités soviétiques à vocation prétendument sociale.
Au chapitre économique, la lutte contre l'injustice sociale provoquée par le capitalisme, mise en avant dans la rhétorique nazie et stalinienne en leur temps, est aujourd'hui brandie par l’État islamique à travers le volet social de la sharia, la loi islamique. >>


Lien.

Lutter contre Daesh : Lien.

Les extrémismes et les fanatismes, religieux, politiques... (Sources de bien des malheurs du monde).

Lectures : 

Martha Crenshaw, The Concept of Revolutionary Terrorism
Martin Oppenheimer, Urban Guerrilla
Bruce Hoffman, Inside Terrorism