mardi 16 août 2016

Réfléchir ?


Réfléchir ?

La question semble simple puisque nous disons tous réfléchir.

Ce qui est même recommandé et encouragé dans les sociétés qui se présentent comme démocratiques.

Il existe cependant des domaines où cette réflexion peut être mal perçue, parfois découragée ou combattue.

Parmi ceux-ci, la politique et la religion.

Pourquoi ?.

Parce qu'il s'agit d'accepter ce qui a été décidé en "haut lieu", par ceux qui savent, qui suivent une longue tradition, qui ont reçu une révélation divine...

Réfléchir ou pire mettre en doute certaines affirmations, comportements de ces "élus" même si certains ne le sont pas encore et d'autres pourraient bien ne pas le rester devient un acte quasi hérétique. Dangereux à leurs yeux.

Il se développe une soumission obligée au Parti, à l'Eglise et tout naturellement à ses représentants plus ou moins informés, supérieurs...

N'existe-t-il pas des croyants (des militants) qui reconnaissent le bien-fondé de ce qu'ils veulent répandre ?.

Eux savent et les suivre devrait-être la promesse de jours radieux.
Il n'y a pas à réfléchir.

Vous serez récompensés et ferez partie de ceux qui vont obtenir, si pas le monde, un petit quelque chose dans la grande distribution des places (pour quelques-uns) et de l'espoir (pour tous).

Naturellement, les hérétiques ces incroyants doivent être combattus, réduits au silence.

Le paradis promis ne serait pas pour tous, mais pour une minorité qui suivent
la (seule) bonne parole de quelques-uns.

Le but reste d'obtenir le pouvoir et de le conserver.

La domination de la société par la violence semble plus rapide et efficace pour certains face à ceux qui veulent réfléchir, ne sont pas convaincus ou en opposition.

Les "bons samaritains" se transforment alors en despotes, criminels, dictateurs petits et grands pour assouvir leur désir de domination et de puissance. Ou permettre à ceux de leurs maîtres de pouvoir s'exercer.

Dans la grande course au pouvoir, les organisations politiques deviennent aussi criminelles, mafieuses.