dimanche 19 juillet 2015

La crise...


La crise... Les crises.



Lorsqu'en 2008 une crise financière apparue aux États-Unis a bientôt provoqué une crise économique mondiale, le monde a plongé dans la crise la plus grave depuis celle des années 30.

Les entreprises (dirigeants, syndicats, travailleurs) n'étaient nullement responsables de cette situation. Pas plus que les habitants des pays touchés par les pertes d'emplois et la récession.

Les gouvernements ont réagi de manières différentes dans le but d'éviter la répétition de cette crise des années 30.

Aux États-Unis, des faillites de banques ont été permises puisque le gouvernement n'est pas toujours intervenu pour les sauver. Ce qui a provoqué des fermetures d'entreprises, des pertes d'emplois... Des villes se sont vidées de leurs habitants pour se retrouver pillées et à l'état de ruines.
Ce qui est impensable en Europe sauf en période de guerre.

Les gouvernements sont donc intervenus financièrement pour sauver les banques et les épargnants.
Une attitude qui a fait dire à certains qu'il y avait privatisation des profits et collectivisation des pertes.

Des mesures devaient être prises par les dirigeants politiques pour que cette économie "casino" soit un souvenir.

La Bourse a évolué au fil du temps par la création d'outils de plus en plus nombreux qui permettent, encore aujourd'hui, d'aller plus loin que ce qui est possible dans un casino : possibilité de perdre plus que sa mise, vendre ce que l'on ne possède pas, spéculer sur tout...

Ces outils sont utilisés alors que l'on parle de crise économique mondiale depuis plus de 7 ans et que le mot d'austérité reste dans la bouche des dirigeants.
Une preuve de l'impuissance politique à provoquer la suppression de ce qui constitue une prise de risques qui n'a rien à voir avec l'achat ou la vente d'une banale action d'une entreprise.

Ce qui conduit aussi à penser que le monde de la finance n'a pas vraiment compris ses responsabilités fort de son importance et de sa puissance.

Les peuples demandent moins d'austérité alors que les dirigeants (les gouvernements) empruntent des milliards sur les marchés financiers (c'est-à-dire aux banques).
Ces banques qui continuent naturellement à utiliser les outils les plus spéculatifs et à haut risque.

Les crises font partie dit-on du paysage économique et ce n'est sans doute pas la dernière...


Citation: "Essayer d'expliquer l'économie sans mentionner le pouvoir revient à essayer d'expliquer la politique sans mentionner l'argent." (M. Goodwin)

Liens:
http://www.lemonde.fr/economie/article/2008/09/16/la-crise-financiere-en-questions_1095762_3234.html

 http://europa.eu/rapid/press-release_IP-11-1203_fr.htm