lundi 2 février 2009

Un autre monde est possible ?...


Alors qu’a lieu en Suisse (Davos) le Forum économique mondial (FEW), à Belem, au Brésil, se tient le rassemblement de ceux qu’on nomme les altermondialistes (un autre monde est possible…).

Une opposition de nature politique et idéologique au capitalisme (les pays riches) qui serait la cause des malheurs des plus pauvres de la planète (les pays pauvres).

On peut se poser la question de comprendre pourquoi une population peut être pauvre (et souvent misérable) dans des pays , principalement en Afrique, dont le sous-sol regorge de richesses en matières premières : or, cuivre, diamant, coltan…

Ces richesses étant vendues par des Etats possédant des gouvernements et des dirigeants, à quoi peuvent bien servir les sommes obtenues ?.

Il ne semble pas que ce soit pour l’éducation (écoles, universités), la santé (hôpitaux, dispensaires), le logement d’une population vivant dans le dénuement souvent extrême et qui bénéficie de l’aide internationale y compris alimentaire.

Ces pays d'Afrique (riches) sont les victimes de leurs gouvernements et dirigeants qui ne savent pas ou ne veulent pas assurer un avenir à leurs populations. Il s’agit de politique.

Les gouvernements en place se qualifient souvent de « populaire », « national », « révolutionnaire », « de libération », « démocratique » aux idées de gauche ou marxistes là où ils s’enrichissent au détriment du peuple.

Quelques dirigeants de ces pays, formés en Europe, connaissent aussi le chemin de la Suisse et principalement celui des banques Helvétiques pour y placer les milliards de dollars détournés.

Faut-il aller camper au milieu de la foret brésilienne pour en prendre conscience ?.

Plus proche de nous, en Europe, si la politique des gouvernements ne conduit pas à des situations aussi extrêmes peut-on dire que les dirigeants soient des modèles d’efficacité ou d’honnêteté ?.

Et en Belgique ?.

Ici aussi des idées qualifiées « de gauche » servent à l’enrichissement personnel de ceux qui parlent facilement d'égalité, de solidarité et de lutte des classes.

Bien évidemment, le concept de solidarité ne peut pas nous faire oublier la multitude des profiteurs... Faut-il en vouloir en Wallonie (sud de Belgique) à ceux qui ont fait fortune sur la misère sociale et les plus défavorisés ?.
Et ne sont-ils pas les premiers à chanter l'Internationale (en oubliant leurs très confortables revenus qui les placent du côté des plus nantis) ?.

Se donner 10x-20x le salaire moyen des Belges c'est déjà faire partie d'un autre monde...