Le socialisme a-t-il empoissonné la vie politique belge depuis la "Question royale" ?.
En Belgique, le pays semble tellement divisé qu'aborder certaines questions revient à mettre en cause l'existence de l'Etat. Et on préfère alors choisir l'hypocrisie ou le silence.
La "Question royale" a concerné le retour du roi Léopold III en Belgique après la seconde guerre mondiale. Le roi ayant souhaité revenir en Belgique en 1945 mais une loi ayant promulgué l'interdiction de régner l'en empêchait, la question se posa encore en 1950.
Une majorité de Flamands (catholiques) étaient favorables au retour du roi et une majorité de Wallons (socialistes, libéraux) contre. Avec les affiches annonçant : "Les Wallons diront toujours non".
Un résumé de ces événements peut-être consulté ici.
La division de la Belgique n'est pas seulement linguistique.
Personne n'ignore la domination du parti socialiste sur la Wallonie, qui n'a pourtant pas trouvé la richesse économique avec le socialisme puisqu'il s'agit d'une région en retard de développement économique soutenue par les milliards d'euros des fonds européens (période 2000-2013).
Une domination socialiste qui conduit à victimiser les wallons (minorité linguistique, faiblesse économique,...) et empoissonner la vie politique belge par des conflits et querelles politiques. Ce qui a contribué à faire de la Belgique un bon exemple de particratie.
S'il existe encore aujourd'hui, au nord du pays, un grand parti chrétien (CD&V), il n'en existe plus au sud. L'ancien PSC étant devenu le CDH, un parti de centre gauche dont on pourrait dire qu'il fait l'appoint au parti socialiste.
Le système de scrutin électoral adopté en Belgique qui conduit à un émiettement des voix et à des palabres et marchandages (réunions discrètes et secrètes) entre partis pour former une majorité après les élections (si on y parvient) conduit aussi à la particratie et à l'instabilité.
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