Un pays où plus de 100 jours après des élections législatives fédérales on n’a toujours pas décidé comment pouvoir commencer les discussions pour la formation d’un gouvernement n’a-t-il pas un système absurde ?.
Mais de quel système s’agit-il ?.
En Belgique, il n’existe pas de partis politiques nationaux.
Les partis politiques principalement du sud (Wallonie) et du nord du pays (Flandre) vont obtenir des représentants à la Chambre et au Sénat.
Dans le système belge, la Chambre comporte 150 sièges.
Ces partis politiques vont donc obtenir des sièges.
A la Chambre, il faut pouvoir former une majorité pour gouverner ensuite.
Une des caractéristiques du système belge est que la composition de celle-ci résulte de l’alliance entre différents partis obtenue par les négociations entre présidents des partis politiques et dont le résultat s’impose à l’électeur.
Puisqu’il y a élection, on doit présenter à la population des partis vainqueurs et perdants de cette élection.
Puisqu’il n’y a pas de partis politiques nationaux en Belgique, on regarde dans les régions les résultats des uns et des autres.
Un parti qui (n’) obtient (que) 35% des suffrages dans une région, même si la majorité des électeurs (65%) n’ont pas votés pour lui, pourra être déclaré vainqueur dans cette région. Les autres partis obtiennent collectivement plus de votes, mais pas individuellement.
A la Chambre, on regarde le nombre de sièges obtenus par le parti et on le compare à celui obtenu lors de l’élection précédente. A-t-on gagné ou perdu des sièges ?.
Ici encore, on peut se voir déclarer vainqueur à la Chambre même avec un nombre réduit de sièges bien inférieur à une majorité arithmétique (76 sièges sur 150).
Y compris parfois même après une alliance entre le parti « vainqueur » des élections au sud (Wallonie) et celui « vainqueur » des élections au nord du pays (Flandre) qui ne parvient pas à atteindre cette majorité…
On ne facilite pas la vie politique des Belges.
Pour former cette majorité à la Chambre, il faut faire appel à d’autres partis.
Ce choix dépend de la volonté exclusive des présidents des partis et peut inclure ceux qui ont perdu des sièges (perdants) par rapport à l’élection précédente.
Un système belge que vous pourrez trouver absurde et démocratiquement douteux.
Source de discussions interminables, de conflits et d’instabilité politique…
Lien (élections 2010).
La Belgique dominée par la particratie ? (PDF).





































